Taux immobiliers : à quoi faut-il s'attendre pour 2022 ?
Après une première légère hausse en novembre, la tendance semble se confirmer en décembre. Les prémices d'une remontée des taux plus durable en 2022 ?
Serait-ce la fin de l'embellie ? Depuis plusieurs mois/années, les emprunteurs ont la chance de pouvoir bénéficier de taux à un niveau jamais vu auparavant. Avec des conditions aussi exceptionnelles, c'est assez logiquement que le nombre des transactions a explosé ces dernières années, la pierre faisant également office d'investissement refuge pour les Français.
Un emballement tel que les institutions commençaient même à redouter une éventuelle surchauffe des crédits immobiliers. Cette crainte s'est traduite par un durcissement des conditions d'octroi. Aujourd'hui, les restrictions prononcées par le Haut Conseil de Stabilité Financière (HCSF) sont toujours en vigueur, tandis que les taux semblent amorcer une légère remontée.
Une tendance haussière
En effet, la tendance est à la hausse. Au mois de novembre, l'ensemble des courtiers spécialisés ont ainsi pu constater une augmentation jusqu'à 0,25 point sur les taux des crédits immobiliers. Une légère hausse qui semble se confirmer au mois de décembre.
Pour autant, rien d'alarmant pour le moment. Traditionnellement, les banques ont déjà atteint leurs objectifs en décembre. D'autant que certains établissements bancaires n'avaient pas augmenté leurs taux en novembre et ont simplement décidé de se « rattraper » en décembre.
Quid de 2022 ?
Est-ce pour autant l'annonce d'une remontée durable du taux des crédits immobiliers ? Rien n'est moins sûr. Pour le moment, les banques restent prudentes à ce sujet. Même si une remontée des taux n'est pas exclue, elle ne devrait pas être spectaculaire afin de ne pas briser la dynamique d'un secteur encore convalescent avec la crise.
Ceci étant, deux évènements majeurs pourraient bien changer la donne. D'une part, la réforme de résiliation infra-annuelle de l'assurance emprunteur devrait bientôt être adoptée. Ce qui pourrait bien se traduire par des revenus moins importants pour les banques, dominatrices sur le marché et souhaitant compenser le manque à gagner par une hausse des taux.
D'autre part, le HCSF a décidé de rendre obligatoire, dès janvier prochain, ce qui n'était pour le moment que de simples recommandations (que les banques respectaient tout de même). Pour rappel, ces règles obligent les banques à respecter un taux d'endettement strictement inférieur à 35% des revenus de l'emprunteur, pour un crédit d'une durée maximale de 25 ans.
Reste qu'il est toujours l'heure de profiter des taux les plus avantageux. Les experts de BoursedesCredits seront d'ailleurs en mesure de vous accompagner tout au long de votre projet immobilier.