Coût de l'assurance pour un emprunt de 250 000 €

Andréa SALLOIS

Écrit par Andréa SALLOIS

✍ Les points à retenir

  • Gamme de tarifs : Pour un emprunt de 250 000 €, l'assurance emprunteur peut coûter entre 0,10 % et 0,50 % du capital par an, soit environ 250 € à 1 250 € annuels (environ 21 € à 104 € par mois).
  • Facteurs influents : L'âge, l'état de santé, la profession et les garanties souscrites (décès, PTIA, etc.) influencent le coût de la prime, avec des surprimes possibles pour les profils à risque.
  • Méthode de calcul : La prime est souvent calculée sur le capital initial ou sur le capital restant dû, ce qui modifie son évolution au fil du temps.
  • Comparaison nécessaire : Demandez plusieurs devis (banques, courtiers, assureurs) et comparez le TAEA, les exclusions et les frais annexes pour trouver l'offre la plus avantageuse.
  • Conseil : Avant de souscrire, assurez-vous que le coût global de l'assurance correspond à votre profil et à la protection souhaitée, et envisagez la délégation d'assurance pour obtenir de meilleures conditions.

Les fondements de l'assurance emprunteur pour un crédit de 250 000 €

Lorsque vous sollicitez un prêt de 250 000 €, l'organisme prêteur exige quasi systématiquement une assurance emprunteur. Cette couverture a pour objectif de protéger à la fois la banque et l'emprunteur en cas d'incapacité de ce dernier à rembourser son crédit (décès, invalidité, incapacité de travail, etc.). Contrairement à un crédit à la consommation de montant plus modeste, un prêt de 250 000 € représente un enjeu financier très important, d'où l'attention toute particulière portée à l'assurance.

Les principes de base de l'assurance emprunteur

Le contrat d'assurance de prêt se greffe au crédit immobilier et garantit le remboursement du capital restant dû à la banque si l'emprunteur se retrouve dans une situation où il ne peut plus assumer ses échéances. Selon les garanties souscrites, cela peut couvrir :

  • Le décès
  • La perte totale et irréversible d'autonomie (PTIA)
  • L'incapacité temporaire de travail (ITT)
  • L'invalidité permanente, partielle ou totale (IPP / IPT)
  • Éventuellement la perte d'emploi (garantie optionnelle)

Pour un montant de 250 000 €, les conséquences d'un sinistre (invalidité, décès) peuvent être considérables pour la famille ou pour le co-emprunteur. L'assurance emprunteur devient alors un élément essentiel, presque aussi important que le taux d'intérêt du crédit lui-même.

Le rôle de la banque et la liberté de choix de l'emprunteur

Historiquement, les banques vendaient leur propre assurance groupe à leurs clients, sans leur laisser vraiment le choix. Aujourd'hui, grâce à plusieurs lois successives (Lagarde, Hamon, Bourquin, Lemoine), l'emprunteur peut librement souscrire son assurance auprès de l'assureur de son choix, pourvu que les garanties exigées par la banque soient respectées (on parle d'équivalence de garanties). Cette liberté de choix, appelée délégation d'assurance, ouvre la voie à la compétition tarifaire et peut engendrer d'importantes économies sur la durée du crédit.

Les critères qui influencent le coût de l'assurance

L'âge de l'emprunteur

L'âge est l'un des premiers facteurs pris en compte par l'assureur. Les statistiques de mortalité et de morbidité sont plus défavorables avec l'avancée en âge, ce qui se répercute directement sur la cotisation :

  • Plus l'emprunteur est âgé, plus le risque est jugé élevé, et plus la prime sera conséquente.
  • À montant d'emprunt équivalent (250 000 €), un jeune emprunteur peut bénéficier d'un taux d'assurance plus faible qu'une personne approchant la soixantaine.

Cette donnée est particulièrement importante, car l'assurance s'étend généralement sur toute la durée du crédit. Un écart de quelques dixièmes de point, multiplié par le nombre d'années de remboursement, peut se chiffrer en milliers d'euros.

L'état de santé et le questionnaire médical

De nombreux contrats imposent un questionnaire de santé, voire des examens médicaux (analyses sanguines, électrocardiogramme, etc.) si des déclarations ou antécédents l'exigent. Le niveau de risque que présente l'emprunteur se répercute ensuite sur le taux d'assurance :

  • En cas de pathologie chronique (hypertension, diabète), d'antécédents de cancer ou de maladie cardiaque, l'assureur peut appliquer une surprime ou exclure certaines garanties.
  • La loi Lemoine a introduit des dispositions favorables (suppression du questionnaire médical sous conditions, droit à l'oubli pour certains anciens malades...). Selon le profil de l'emprunteur et le montant à assurer par tête (250 000 € ou moins), il peut arriver que le questionnaire médical ne soit plus obligatoire.

Le statut professionnel et les risques associés

Certaines professions sont considérées comme plus risquées (pompiers, policiers, militaires, personnel navigant, travailleurs sur chantier, etc.). Dans ces cas-là :

  • L'assureur peut décider d'augmenter la prime pour couvrir un risque d'accident ou de sinistre plus élevé.
  • Il est parfois nécessaire de recourir à des compagnies spécialisées si le contrat standard de la banque ou d'un assureur généraliste ne prend pas ces métiers en compte.

Cette majoration s'applique tant aux garanties décès/PTIA qu'aux garanties incapacité et invalidité.

La durée du prêt

Un crédit immobilier de 250 000 € s'étale souvent sur une durée comprise entre 15 et 25 ans. Plus la durée de remboursement est longue, plus les primes d'assurance vont se cumuler :

  • Avec une durée longue (par exemple 25 ans), le coût total de l'assurance peut être plus élevé, même si le taux d'assurance est parfois légèrement moindre la première année.
  • Avec une durée plus courte (10 ou 15 ans), la cotisation annuelle peut être plus élevée, mais la période de cotisation est réduite. Au final, le coût global peut s'avérer plus bas.

Les garanties choisies

Le coût de l'assurance dépend également du niveau de protection souhaité :

  • Les garanties de base (décès et PTIA) sont presque toujours exigées par le prêteur.
  • Les garanties supplémentaires (invalidité, incapacité de travail) alourdissent la facture, mais protègent davantage l'emprunteur.
  • La garantie perte d'emploi est généralement optionnelle et coûteuse. Elle peut cependant rassurer si le contexte professionnel est incertain.

Les garanties essentielles et facultatives

Décès et PTIA (Perte Totale et Irréversible d'Autonomie)

La banque exige au minimum que le prêt de 250 000 € soit couvert en cas de décès ou de PTIA. En cas de sinistre, l'assureur rembourse le capital restant dû, libérant ainsi l'emprunteur (ou sa famille, ou le co-emprunteur) de la dette.

  • Garantie décès : Si l'emprunteur décède avant la fin du crédit, l'assureur paie le solde à la banque.
  • Garantie PTIA : Cette garantie est mobilisée lorsque l'emprunteur se retrouve dans l'impossibilité totale et définitive d'exercer une activité rémunératrice.

Invalidité permanente totale (IPT) et partielle (IPP)

Lorsque le taux d'invalidité permanent est évalué, l'assureur détermine le niveau de prise en charge :

  • IPT (généralement pour un taux d'incapacité supérieur à 66 %) : L'assureur rembourse la totalité des échéances ou du capital restant dû.
  • IPP (entre 33 % et 66 % d'incapacité) : La prise en charge est proportionnelle au taux d'invalidité reconnu.

Ces garanties représentent un surcoût notable, mais apportent une sécurité essentielle si l'emprunteur ne peut plus travailler ou voit sa capacité de travail sérieusement diminuée.

Incapacité Temporaire de Travail (ITT)

L'ITT couvre l'emprunteur en cas d'arrêt de travail temporaire à la suite d'un accident ou d'une maladie. Les modalités de prise en charge dépendent du délai de franchise (ex. 90 jours) et du mode d'indemnisation (forfaitaire ou indemnitaire).

  • Mode forfaitaire : L'assureur verse une somme fixe, en général égale à l'échéance du crédit, selon les conditions prévues au contrat.
  • Mode indemnitaire : L'assureur compense la perte de revenus, ce qui peut s'avérer insuffisant si l'emprunteur a des charges élevées.

Garantie perte d'emploi

La perte d'emploi est une garantie souvent souscrite par les emprunteurs craignant une situation professionnelle instable. Toutefois, elle est réputée coûteuse et restrictive :

  • Les indemnités sont limitées dans le temps et dépendent de conditions strictes (licenciement économique, âge, ancienneté, etc.).
  • Dans bien des cas, un emprunteur avec un contrat CDI stable et une bonne sécurité de l'emploi préfère ne pas ajouter cette couverture, au profit d'autres garanties plus utiles.

Calculer et comparer les tarifs

Le calcul sur capital initial ou sur capital restant dû

Le tarif de l'assurance peut être appliqué sur :

  • Le capital initial : Un taux fixe est appliqué sur les 250 000 € tout au long du prêt. La cotisation mensuelle reste la même de la première à la dernière échéance.
  • Le capital restant dû : Le taux est appliqué sur le capital qui reste à rembourser. Les premières années, la prime est plus élevée (car le capital restant dû est élevé), puis elle diminue progressivement au fur et à mesure du remboursement.

Le choix dépend de l'organisme d'assurance, mais la délégation d'assurance est plus encline à proposer un mode de calcul sur le capital restant dû, souvent plus avantageux à long terme.

Le TAEA (Taux Annuel Effectif de l'Assurance)

Le TAEA est un indicateur clé pour comparer le coût de l'assurance :

  • Il exprime le pourcentage que représente l'assurance par rapport au capital emprunté, sur une base annuelle.
  • Il facilite la comparaison entre différents contrats, au même titre que le TAEG (Taux Annuel Effectif Global) pour le crédit lui-même.

Regarder uniquement le taux nominal peut être trompeur. Le TAEA inclut les frais éventuels et permet une vision plus globale du coût réel.

Les simulations et la mise en concurrence

Avant de souscrire, il est préférable de réaliser plusieurs simulations :

  • En ligne, via des comparateurs ou des courtiers numériques : Cela donne une première estimation rapide, en saisissant des informations basiques (âge, état de santé, montant emprunté, durée de l'emprunt).
  • En direct avec des courtiers traditionnels : Ils peuvent négocier auprès de divers assureurs et trouver la meilleure offre.

Pour un emprunt de 250 000 €, une simple différence de 0,10 % ou 0,20 % sur le taux d'assurance peut générer plusieurs milliers d'euros d'économies sur la totalité du prêt.

Stratégies pour diminuer le coût de l'assurance

Opter pour la délégation d'assurance

Au lieu de souscrire à l'assurance groupe de la banque, la délégation d'assurance consiste à choisir un assureur extérieur. Les avantages sont multiples :

  • Des tarifs plus adaptés à votre profil (âge, profession, état de santé).
  • La possibilité de supprimer certaines garanties inutiles ou au contraire d'en ajouter qui font défaut dans le contrat groupe.
  • Un suivi plus personnalisé, surtout si vous passez par un courtier spécialisé.

Il est toutefois impératif de respecter les exigences de la banque en matière de niveau de garanties (décès, PTIA, invalidité...), sous peine de refus du contrat d'assurance déléguée.

Profiter de la loi Lemoine

La loi Lemoine, entrée en vigueur en 2022, a révolutionné l'accès à l'assurance de prêt, notamment :

  • Suppression du questionnaire médical pour certains prêts (si le montant assuré par personne est inférieur ou égal à 200 000 € et que l'emprunteur termine le remboursement avant 60 ans). Pour un emprunt de 250 000 € en couple, si chaque co-emprunteur assure 125 000 €, chacun peut potentiellement être éligible à la suppression du questionnaire de santé.
  • Droit à l'oubli réduit à 5 ans pour certaines pathologies comme le cancer ou l'hépatite C.

En l'absence de questionnaire médical, l'assureur ne peut pas appliquer de surprimes liées à l'état de santé. Toutefois, l'emprunt doit respecter le plafond de 200 000 € par tête, ce qui n'est pas toujours le cas si vous empruntez seul 250 000 €.

Jouer la carte de la loi Hamon et de la loi Bourquin

  • La loi Hamon : Dans les 12 mois qui suivent la signature de votre offre de prêt, vous pouvez résilier à tout moment l'assurance emprunteur pour en choisir une autre plus avantageuse, sans pénalité ni frais (sous réserve d'équivalence de garanties).
  • La loi Bourquin : Au-delà de la première année, vous pouvez également résilier votre assurance à chaque date anniversaire du contrat. Cela permet de profiter d'éventuelles baisses de tarifs ou d'améliorations des garanties.

Ces deux dispositifs renforcent la capacité de négociation de l'emprunteur, car la possibilité de changer d'assurance reste ouverte pendant toute la durée du prêt.

Améliorer son profil de risque

Même s'il est parfois difficile de modifier certains facteurs (âge, antécédents médicaux), il est possible d'agir sur certains points pour diminuer le coût :

  • Arrêter de fumer : Les fumeurs se voient appliquer une surprime significative (parfois le double du tarif non-fumeur). Devenir non-fumeur (et le prouver généralement via un test cotinine) peut permettre une réduction de prime à la renégociation.
  • Réduire ses risques sportifs : Les sports extrêmes (parachutisme, escalade de haute montagne, etc.) peuvent entraîner des exclusions ou majorations de garantie. Limiter ce type d'activité ou choisir un assureur qui couvre ces pratiques peut faire la différence.
  • Avoir un suivi médical régulier : Des bilans de santé réguliers, prouvant une stabilité des maladies chroniques ou la bonne prise en charge de certaines pathologies, peuvent rassurer l'assureur lors de la souscription ou de la renégociation.

Cas pratiques

Jeunes emprunteurs (25-35 ans)

Un couple de 30 ans souhaite emprunter 250 000 € sur 20 ans. Tous deux sont en bonne santé, non-fumeurs et exercent des métiers de bureau. Grâce à la délégation d'assurance, ils peuvent obtenir un taux autour de 0,15-0,20 % sur le capital initial, soit une cotisation annuelle de 375 à 500 €. Sur 20 ans, cela représente 7 500 à 10 000 €.

S'ils avaient choisi l'assurance groupe de la banque, ils auraient peut-être subi un taux proche de 0,30 % ou 0,35 %. Sur 20 ans, la différence peut s'élever à plusieurs milliers d'euros d'économies.

Emprunteur senior (50-55 ans)

Une personne de 52 ans souhaite emprunter 250 000 € pour un rachat de prêt immobilier sur 15 ans. Fumeuse depuis plusieurs décennies et avec un léger problème d'hypertension, elle peut se voir appliquer une surprime :

  • Contrat groupe : Taux pouvant avoisiner 0,80 % ou 1,00 %. La cotisation annuelle peut dépasser 2 000 €, soit plus de 30 000 € sur 15 ans.
  • Délégation spécialisée : Possibilité de trouver autour de 0,55 % ou 0,60 %, équivalant à une cotisation annuelle de 1 375 à 1 500 €. Sur 15 ans, cela oscille entre 20 625 et 22 500 €.

Même avec des surprimes, le recours à un assureur externe reste intéressant.

Surprimes liées aux sports à risque

Un emprunteur pratiquant régulièrement la plongée sous-marine à titre de loisir pourrait se voir appliquer une surprime de quelques points, variant en fonction du nombre de plongées annuelles ou du type de plongées (avec ou sans paliers de décompression, profondeur, etc.).

Dans de tels cas, mieux vaut comparer plusieurs assureurs, car certains ont des barèmes plus indulgents. Les courtiers spécialisés connaissent souvent les compagnies qui facturent le moins ce risque particulier.

Droit à l'oubli et impact sur la cotisation

Un emprunteur ayant eu un cancer il y a 7 ou 8 ans, mais étant en rémission complète peut ne plus avoir l'obligation de le déclarer si le délai de 5 ans est dépassé (et si le cancer en question relève du dispositif officiel de droit à l'oubli). Sans cette déclaration, aucune surprime ne s'applique.

Pour un prêt de 250 000 €, cela peut faire la différence entre un taux de 0,30 % et un taux de 0,50 % si la maladie avait été déclarée. Cela impacte de manière significative la facture totale.

FAQ sur le coût de l'assurance pour un emprunt de 250 000 €

Quels sont les principaux éléments pris en compte pour le calcul de mon assurance emprunteur ?
L'assureur se base avant tout sur votre âge, votre état de santé, votre profession, vos habitudes de vie (tabac, sports à risques) et la durée du prêt. Le type de garanties que vous choisissez (décès/PTIA, invalidité, incapacité de travail, perte d'emploi) influe également sur le montant final.

Faut-il forcément remplir un questionnaire de santé pour emprunter 250 000 € ?
Tout dépend de la loi Lemoine et de votre situation. Si vous empruntez seul 250 000 €, vous dépassez le plafond de 200 000 € et l'assureur est susceptible de réclamer un questionnaire de santé. En revanche, si vous êtes deux co-emprunteurs et que chacun est assuré à hauteur de 125 000 €, vous pourriez être exempté du questionnaire médical si les autres conditions (durée de remboursement avant 60 ans) sont remplies.

Quelle est la différence entre l'assurance groupe de la banque et la délégation d'assurance ?
L'assurance groupe est un contrat collectif proposé par la banque, mutualisant les risques pour l'ensemble des emprunteurs. La délégation d'assurance vous permet de faire appel à un assureur indépendant, généralement plus flexible, qui adapte son tarif à votre profil. La délégation offre souvent des prix plus compétitifs, surtout si vous êtes jeune, non-fumeur ou en bonne santé.

Puis-je changer d'assurance en cours de prêt si je trouve moins cher ?
Oui, grâce aux lois Hamon et Bourquin, vous pouvez résilier votre contrat dans la première année (loi Hamon) ou à chaque date anniversaire (loi Bourquin), sous réserve de respecter l'équivalence des garanties. Cette possibilité vous permet de réaliser des économies si vous trouvez une offre plus avantageuse plus tard.

Comment savoir si mes garanties sont équivalentes à celles exigées par la banque ?
La banque doit vous fournir la liste des critères qu'elle juge indispensables (nature des garanties, exclusions, délais de franchise, etc.). Si la nouvelle assurance répond point par point à ces critères, la banque est tenue d'accepter la délégation. Les courtiers et comparateurs peuvent vous aider à vérifier cette équivalence.

Est-ce utile de prendre la garantie perte d'emploi pour un prêt de 250 000 € ?
Cela dépend de votre situation professionnelle et de votre ressenti face au risque de chômage. La garantie perte d'emploi est souvent plus onéreuse et comporte de nombreuses restrictions (délai de carence, durée d'indemnisation limitée, conditions sur le type de licenciement, etc.). Certains emprunteurs préfèrent se concentrer sur les garanties liées à la santé (décès, invalidité, ITT) et constituer une épargne de précaution pour parer à un éventuel chômage.

Comment le tabagisme peut-il impacter le coût de mon assurance ?
Un fumeur est considéré comme un profil à risque plus élevé, car le tabac est associé à diverses maladies (cardiovasculaires, cancers, etc.). Les assureurs appliquent souvent une surprime conséquente. Pour un crédit de 250 000 €, la différence entre un taux fumeur et non-fumeur peut se chiffrer en milliers d'euros sur la durée totale du prêt.

Que se passe-t-il si je pratique un sport dangereux comme le saut en parachute ?
Les sports à risques sont fréquemment exclus des contrats standard ou font l'objet d'une majoration de prime. Si vous pratiquez un sport extrême, vérifiez attentivement les clauses ou privilégiez un assureur spécialisé. Dans certains cas, des exclusions de garantie peuvent s'appliquer si le sinistre survient lors de la pratique de ce sport.

Pourquoi la durée de mon prêt influence-t-elle tant le coût global de l'assurance ?
Plus votre crédit s'étale sur le temps, plus vous payez de cotisations mensuelles. Même si le taux peut paraître faible, l'effet cumulé sur 20 ou 25 ans représente un montant significatif. Un écart de 0,10 % sur 250 000 € peut dépasser plusieurs milliers d'euros lorsqu'il est lissé sur deux décennies ou plus.

Est-ce que la souscription d'une assurance emprunteur est toujours obligatoire pour un prêt immobilier ?
En théorie, la législation n'impose pas formellement l'assurance emprunteur. Cependant, dans les faits, les banques conditionnent presque toujours l'octroi du crédit à la souscription d'une telle assurance, surtout pour des montants élevés (comme 250 000 €). Elles protègent ainsi leur risque de non-remboursement.

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