Le carré magique désigne un carré contenant des chiffres, dont la somme totale de chaque colonne est toujours le même résultat.

On doit à l'économiste britannique keynésien Nicholas Kaldor (1908-1986) d'avoir transféré ce concept dans le domaine financier. Il s'agit d'équilibrer quatre piliers de la prospérité économique d'un pays. Ces quatre piliers sont :

    la croissance du P.I.B. ;

    le plein emploi (à la fois des travailleurs, des machines et moyens de production) ;

    l'équilibre de la balance commerciale, c'est-à-dire que les importations doivent à peu près s'équilibrer avec les exportations ;

    et enfin la stabilité des prix (donc, inflation réduite au minimum).

L'objectif est, pour les politiciens et surtout les ministres des Finances, d'atteindre ce carré magique, par des politiques conjoncturelles de soutien aux entreprises et aux investissements publics. Ce carré magique est le gage de la stabilité sociale et de la réduction du chômage à son étiage le plus bas.

Dans la pratique, ce carré magique est rarement atteint, sinon jamais, mais il propose une direction cohérente. Depuis une vingtaine d'années, les économistes ont ajouté un cinquième élément, transformant le carré en pentagone : la soutenabilité budgétaire, c'est-à-dire la capacité financière d'un pays à réduire son déficit et sa dette extérieure.

 

 

 

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