Si une entreprise française s'engage à exécuter un contrat proposé par une entreprise étrangère, elle est déclarée adjudicataire, c'est-à-dire bénéficiaire. Mais il peut arriver qu'elle s'avère défaillante.
Pour se prémunir contre ce risque, l'entreprise étrangère demande une caution d'adjudication émise par une banque. En cas de défaillance de l'entreprise française, la banque devra lui verser une indemnité pour réparer son préjudice.
La bonne fin signifie que la banque s'engage à verser une indemnité, le plus souvent forfaitaire, si l'entreprise pour laquelle elle a donné sa caution exécute mal, ou avec retard, son contrat.
La caution d'adjudication et de bonne fin permet à une entreprise, lorsqu'elle veut obtenir un marché public ou privé, de ne pas être tenue de bloquer des fonds de garantie. Elle conserve ainsi la disponibilité de sa trésorerie.
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