Consommation : la publication de l'IPC pourrait débloquer rapidement l'arrivée de certaines aides.
L'INSEE révèle, ce mercredi, l'indice des prix à la consommation. Une annonce qui pourrait bien avoir de multiples conséquences très rapides. Explications.
C'est une annonce scrutée par tous. Ce mercredi, l'INSEE révèle son IPC (indice des prix à la consommation) définitif pour le mois de juin.
Pour rappel, cet instrument permet de mesurer l'inflation et « d'estimer, entre deux périodes données, la variation moyenne des prix des produits consommés par les ménages » comme le détaille l'INSEE. La publication de cet IPC pourrait bien entraîner une réaction très rapide des pouvoirs publics.
Revalorisation du SMIC
Alors qu'on se dirige vers une nouvelle augmentation de l'inflation, la publication de l'IPC devrait mener à une nouvelle revalorisation du SMIC. En mai, ce dernier avait déjà été augmenté de 2,65 % pour passer à 1302 euros nets.
Si l'IPC fait bien état d'une hausse des prix de plus de 2 % par rapport à l'IPC de mars, le SMIC sera alors revalorisé de 25 euros à partir du mois d'août. Sinon, il faudra probablement attendre septembre.
Taux du livret A doublé
Produit d'épargne phare des Français, le Livret A pourrait connaître une nouvelle revalorisation après celle du mois du février. La publication de l'IPC ouvrira probablement la porte à une nouvelle revalorisation du taux du livret A, à partir du 1er août.
En se basant sur les chiffres provisoires de l'inflation, son taux, ainsi que celui du LDDS, pourraient bien être doublés pour atteindre les 2 %. Ils pourraient même être encore supérieurs.
Hausse des loyers, hausse des aides
Enfin, l'IPC pourra également servir à calculer l'Indice de référence des loyers (IRL) qui est basé sur l'inflation des 12 derniers mois. L'IRL fixe les plafonds des augmentations annuelles des loyers que peuvent exiger les propriétaires pour le trimestre à venir, à la date anniversaire du bail.
Selon les estimations, l'IRL devrait augmenter de 3,5 % au deuxième trimestre. Les bailleurs pourront donc demander une hausse des loyers équivalente à ce chiffre. Cette hausse pourrait même atteindre les 5 % d'ici la fin de l'année.
Afin de contrer ce phénomène, le gouvernement a annoncé être prêt à plafonner la hausse des loyers à 3,5%. Par ailleurs, l'évolution des aides aux logement est également calculée grâce à l'IRL. Face à la hausse des prix, la hausse des aides pourrait donc être similaire à la hausse des loyers, à hauteur de 3,5 %.