Crédit immobilier : quand l'apport ne suffit plus...
Alors que l'apport demandé par les banques atteint désormais 60 000 euros en moyenne, certains établissements réclament également une épargne équivalente à un an de mensualités.
Encore une complication en vue pour les futurs emprunteurs. Depuis quelque temps, l'apport demandé pour décrocher un bien ne cesse d'augmenter. En moyenne, les banques réclament désormais 60 000 euros d'apport en moyenne. Un niveau rarement observé auparavant.
Selon la localisation de l'emprunteur, l'apport demandé pourra être beaucoup moins important (36 à 38 000 euros en région Hauts-de-France ou Grand Est) ou alors très élevé (86 000 euros en Île-de-France). Dans le sud-est, le niveau d'apport demandé a connu une progression spectaculaire en passant de 60 000 à 76 000 euros en seulement un an.
Une situation presque intenable pour certains emprunteurs, notamment les primo-accédants, qui ont vu l'apport personnel exigé augmenter de près de 10 000 euros en un an. Pour autant, certains établissements n'hésitent pas à aller plus loin.
Les banques veulent également une épargne résiduelle
En effet, certaines banques ont décidé de passer à la vitesse supérieure. Désormais, certaines d'entre elles peuvent demander aux emprunteurs de posséder une épargne résiduelle correspondante à un an de mensualités.
Cet argent reste disponible, une fois l'opération bouclée, afin de parer à toutes éventualités que ce soit pour l'emprunteur ou pour son bien.