Crédit immobilier : la croissance des prix dans l'ancien ralentit considérablement
La dernière édition de l'indice Notaires-Insee, publiée jeudi, a mis en lumière un net ralentissement de la hausse des prix de l'immobilier ancien au deuxième trimestre. Les chiffres montrent une augmentation de seulement 0,5 % sur une année.
Cette tendance à la hausse des prix, qui perdure depuis la fin de l'année 2015, a marqué un coup d'arrêt significatif depuis la mi-2022. En effet, après avoir atteint 6,8 % au deuxième trimestre de cette même année, cette croissance s'est réduite à 6,4 %, puis à 4,6 %, et enfin à 2,7 %, pour finalement s'établir à un modeste 0,5 %. La principale raison de cette décélération est attribuée à la flambée des taux d'intérêt, qui a eu pour conséquence d'augmenter le coût des crédits immobiliers.
En parallèle, le nombre de transactions, qui est un indicateur crucial de l'activité sur le marché, continue de décroître rapidement. Bien que restant au-dessus de la moyenne historique, il a atteint 1 million pour l'ensemble de la France, à l'exclusion de Mayotte. Il convient de noter que ce chiffre avait atteint un record absolu en 2021.
Au deuxième trimestre, la hausse des prix a été principalement portée par les maisons, avec une progression de 0,9 % sur une année, tandis que les prix des appartements sont restés stables.
Cependant, en Ile-de-France, la région la plus tendue du marché immobilier, les prix connaissent une baisse rapide, avec un recul de 3,1 % sur une année, alors qu'ils continuent d'augmenter dans le reste de la France, affichant une croissance de 1,8 %.
Il est important de noter que les données fournies par les notaires, qui se basent sur des ventes définitivement conclues, accusent un certain retard par rapport aux tendances observées par les professionnels de l'immobilier, mais elles offrent une perspective plus exhaustive de l'état actuel du marché.
