Impôts : mauvaise surprise pour les derniers contribuables de la taxe d'habitation
Alors que son exonération totale sur la résidence principale est prévue pour 2023, certains doivent encore s'en acquitter cette année. Au grand dam de certains contribuables qui peinent parfois à comprendre les conditions d'exonération.
Il s'agit d'une des mesures phare du candidat Emmanuel Macron en 2017. Cinq ans plus tard, et à l'approche d'une nouvelle campagne présidentielle, le sujet de la suppression de la taxe d'habitation pour l'ensemble des Français est toujours sur la table.
Si suppression totale doit intervenir d'ici à 2023, la majorité des contribuables (80 %) ont déjà été exonérés de cette taxe. Seuls les 20 % les plus aisés sont encore contraints de la payer avec une baisse progressive qui commence cette année avec une première tranche de 30 %. Ils bénéficieront, l'an prochain, d'une baisse de 65 % avant une suppression totale en 2023.
Certains contribuables pénalisés
Malgré un calendrier bien établit, des zones d'ombre subsistent pourtant. Les conditions d'exonérations sont, en effet, regardées année par année. Concrètement, une exonération une année ne signifie pas nécessairement la garantie d'une exonération l'année suivante. Une hausse de revenus peut ainsi tout changer.
Dans certaines situations, cela peut se traduire par une « double peine ». Notamment pour les jeunes retraité qui ont perçu une prime de départ à la retraite. On peut également citer l'exemple du ménage qui voit son enfant quitter le foyer et le nombre de parts diminuer.