Renégocier son prêt immobilier Caisse d'Épargne
✍ Les points à retenir
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Suivi des taux d'intérêt : Restez attentif aux évolutions des taux d'intérêt et identifiez les moments propices à la renégociation de votre prêt immobilier.
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Analyse de votre situation financière : Évaluez votre situation financière actuelle pour déterminer si la renégociation est adaptée à vos besoins et objectifs financiers.
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Contactez votre conseiller : Prenez rendez-vous avec votre conseiller à la Caisse d'Épargne pour discuter de la renégociation de votre prêt immobilier et des conditions envisageables.
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Frais associés : Renseignez-vous sur les frais de dossier et autres coûts liés à la renégociation, et prenez en compte leur impact sur votre budget.
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Négociation efficace : Préparez-vous à négocier avec la Caisse d'Épargne afin d'obtenir des conditions de prêt plus avantageuses, en fonction de votre situation et des offres disponibles sur le marché.
Le taux de prêt reste bas, mais va probablement augmenter
Si en 2012, les taux appliqués sur les prêts immobiliers étaient encore à plus de 4 %, actuellement, ils sont tombés beaucoup plus bas. En juillet 2016, le taux moyen pratiqué sur un emprunt immobilier était de 1,55 %, un chiffre qui est déjà assez loin des taux qui étaient pratiqués il y a quatre ans. En l'espace d'un mois, pourtant, il a encore baissé de quelques points pour s'établir à 1,48 %. Cette baisse est jugée assez rapide selon les observateurs, tandis qu'elle porte aussi bien sur les prêts à long terme qu'à court terme. En effet, le taux affecté aux prêts à long terme sur 25 ans s'établit désormais à 1,86 %. Toutefois, la baisse des taux a fait baisser la durée de remboursement des prêts. En moyenne, un crédit immobilier contracté en août est de 208 mois contre 209 un mois auparavant.
L'origine de la baisse des taux vient en premier lieu de la politique de la BCE. En effet, le taux de refinancement de la BCE est passé de 0,05 % à 0 %. Ce qui signifie que les banques primaires peuvent emprunter à la banque européenne gratuitement. Ce qui explique le fait qu'elles peuvent proposer des taux aussi bas. Un taux directeur nul de la BCE n'est pas la seule explication. Le taux de dépôt de la BCE est également négatif, à -0,40 %. Ce qui indique que les banques sont désormais obligées de payer pour déposer leur argent au sein de la banque centrale, les forçant ainsi à prêter leur argent pour le faire fructifier plutôt que de le conserver.
Par ailleurs, la baisse des taux est également le résultat de la concurrence entre les banques en ligne. En effet, les crédits immobiliers sont un moyen pour ces institutions bancaires de gagner de la clientèle. Grâce à la facilité de souscription et des taux bas, elles peuvent se substituer aux banques physiques en devenant les banques principales des emprunteurs immobiliers.
Toutes ces conditions réunies font que les taux d'emprunt suivent inexorablement une courbe descendante. Mais la vraie question se pose sur la pérennité de cette baisse. Car, les acteurs du monde de la finance sont en train de réfléchir sur les bienfaits de la baisse des taux sur le marché et la BCE annonce déjà mettre fin aux largesses accordées aux banques primaires. Par ailleurs, les actifs bancaires doivent connaître un rebond d'ici peu. En effet, les banques doivent consacrer au mois 3 % de leurs actifs à faire des réserves pour se préserver des risques de défaut. Pourtant, les épargnes sur les livrets de type A, LDD et LEP ne sont pas considérées, jusqu'ici, comme des actifs. Si celles-ci sont intégrées au calcul, la proportion des actifs bancaires va augmenter ostensiblement pour rejoindre les réserves obligatoires. Ce qui traduit une baisse de l'argent qu'elles peuvent octroyer aux emprunteurs, faisant augmenter le taux d'emprunt. D'ailleurs, le Comité de Bâle qui est l'organe de réflexion sur le système financier recommande aux banques primaires de faire augmenter leurs réserves pour les prêts immobiliers qui ne sont pas accompagnés d'apports personnels.
En d'autres termes, les banques de prêt font actuellement face à divers phénomènes antagonistes. Elles doivent prêter davantage à cause du taux de dépôt négatif, tout en devant considérer l'application éventuelle de mesures prudentielles, inciter l'épargne à travers des offres attractives à coût élevé tout en garantissant leur rentabilité. En d'autres termes, la plupart des indicateurs du marché font penser que la hausse prochaine des taux d'emprunt immobilier est inéluctable.
Dans ce contexte, l'emprunteur a intérêt à renégocier son prêt immobilier Caisse d'Épargne ou à racheter son prêt immobilier tant que le taux reste bas.
Savoir quand et comment renégocier son prêt immobilier
Les conditions s'y prêtent, et d'ailleurs c'est le bon moment avant que les taux repartent à la hausse. Pourtant, une renégociation ne se fait pas à la hâte et nécessite un temps de réflexion.
Renégocier son prêt immobilier Caisse d'Épargne est une opération fastidieuse. Elle consiste à obtenir un réaménagement des conditions de financement signées lors de l'établissement du contrat initial. En effet, s'il y a quelques années, les taux pratiqués sur les emprunts immobiliers étaient de 4 % au moins, ils sont actuellement à moins de 2 %. Les emprunteurs veulent profiter de cette conjoncture pour faire des économies.
Quelques questions doivent se poser avant de se lancer dans une renégociation de prêt. Tout d'abord, il faut vérifier si l'opération est rentable ou pas en fonction de l'avancement du remboursement. Quelques conditions doivent être réunies, notamment sur la durée restante du remboursement. Celle-ci doit être encore importante si l'on espère faire des économies. Au moins, le remboursement ne doit pas avoir dépassé le tiers de l'échéance totale du prêt, ou tout au moins elle doit être en deçà de la moitié. Par ailleurs, le montant à rembourser doit être au moins de 70.000 euros pour que l'opération soit rentable. Mais en règle générale, le capital restant dû doit être supérieur à la moitié de la totalité du prêt. La différence entre le taux de prêt initial et le taux actuel sur le marché doit également être d'au moins 1 point. Pour les contrats à long terme, et dont le montant est important, une différence de taux de 0,7 point peut suffire. Mais le point le plus important concerne le profil emprunteur. En effet, renégocier son prêt immobilier caisse d'Épargne est une négociation ardue. Il est important pour l'emprunteur de présenter des bilans positifs sur le remboursement de son prêt immobilier. Il est préférable de présenter à la banque un bon historique bancaire, dépourvu d'incidents de paiements, d'avoir une évolution positive des revenus et de disposer d'une capacité d'épargne conséquente. Dans ces conditions, la banque pourrait étudier un possible réaménagement des conditions du prêt, car celle-ci ne voudra pas perdre un excellent profil client au profit de la concurrence.
Par ailleurs, il importe d'évaluer le cout de l'opération. Renégocier son prêt immobilier Caisse d'Épargne engendre des frais, liés à l'ouverture du dossier. Le courtier Bourse des Crédits met à disposition des internautes un simulateur de renégociation de prêt.
Renégociation non aboutie ? Racheter son prêt immobilier
Le rachat de crédit est la solution la plus naturelle si l'on veut bénéficier de la baisse des taux si jamais la banque refuse de renégocier son prêt immobilier Caisse d'Épargne. Le rachat de prêt est un remboursement anticipé du prêt en cours effectué par une autre banque, qui va ensuite dresser un nouveau contrat de prêt. La Caisse d'Épargne est une institution bancaire qui permet à ses clients de renégocier leur prêt ou d'effectuer un rachat de crédit.
Toutefois, un rachat de prêt immobilier est une opération qui comporte des couts complémentaires, comme il s'agit d'un remboursement anticipé. Ces frais sont constitués notamment de l'IRA (indemnités de remboursement anticipé), les éventuels frais de courtage si l'emprunteur passe par les services d'un spécialiste, ou encore les frais de garanties renouvelées. Ce sont les raisons pour lesquelles il est important de recourir à un simulateur de rachat de BoursedesCrédits, pour évaluer au mieux l'opportunité de procéder à une telle opération. Toutefois, dans la plupart des cas, les frais induits par le rachat sont intégrés dans le nouveau prêt, auquel sont désormais appliquées de meilleures conditions que celles du premier contrat.
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