31% des acquéreurs ne savent pas s'ils sont éligibles au PTZ
Ce jeudi, Logic-Immo a dévoilé la 18ème vague de son Observatoire sur le moral immobilier. Si les acquéreurs semblent contents en ce début d'année, ils gagneraient à être mieux informés sur les aides et dispositifs qui s'offrent à eux.
Un million d'acquéreurs de plus par rapport à octobre dernier
Des acquéreurs contents mais pas conquis. L'accroche du communiqué de l'Observatoire du moral de l'immobilier publié par le portail d'annonces Logic-Immo ce jeudi, est claire. Si le marché immobilier a le vent en poupe avec 3 millions d'intentions d'achat en janvier contre 2 millions en octobre 2015, "ces futurs acquéreurs ne semblent pas prendre la totale mesure des conditions particulièrement favorables du marché qui s'offrent à eux" explique le texte.
Interrogés par l'étude*, seuls 38% des candidats à l'acquisition en 2016 disent bénéficier d'un meilleur pouvoir d'achat immobilier que les acquéreurs de 2011, alors que celui-ci est en réalité, en nette augmentation. Avec de faibles taux d'emprunt, des prix en baisse et des aides gouvernementales adaptées, les acquéreurs ne semblent se rendre compte que tous les voyants sont au vert.
Dans l'ancien, les travaux posent problème
Comme preuve, 31% des candidats à l'accession déclarent ne pas savoir s'ils sont éligibles au Prêt à taux zéro (PTZ). Le potentiel d'un outil sensé être accessible à toujours plus d'acquéreurs, et qui a changé la donne du financement immobilier avec son meilleur levier, est ainsi gâché, malgré une campagne de communication fournie. De fait, seul 40% des personnes interrogées savent que le PTZ peut couvrir la transformation d'un local professionnel en habitat.
Les acheteurs potentiels sont aussi plus réservés sur le PTZ dans l'ancien. Le coût total de l'opération devant alors compter une part de 25% de travaux. La perspective de réalisation de gros travaux, une idée face à laquelle 50% des acquéreurs se disent réfractaires. Ces nouvelles règles profitent alors au neuf qui représente 35% des projets éligibles au PTZ alors qu'il se limite à 16% dans l'ensemble des projets.
Du côté de l'offre, près d'un vendeur sur 3 pense que des travaux de réhabilitation et d'extension s'imposent sur le bien qu'ils mettent en vente. Toutefois, seulement 6% pensent que ces travaux pourraient s'élever au-dessus du niveau des 25% du montant total de l'opération. "La question de l'offre reste donc au coeur du débat", ajoute le communiqué.
(*) Enquête réalisée auprès de 1248 personnes ayant un projet d'acquisition d'un logement d'ici à 1 an, interrogées en janvier 2016. Echantillon représentatif redressé à partir des données de cadrage TNS Sofres