Chauffage : la facture moyenne s'élève à 1.611 euros en 2016
D'après une étude QuelleEnergie.fr, la note moyenne par foyer français pour se chauffer est de 1.611 euros en 2016. Cette facture peut même varier du simple au double entre le chauffage au bois et le chauffage au fioul.
En France, un ménage dépense en moyenne 1.611 euros par an pour se chauffer.
La vague de froid, arrivée en France ces derniers jours, risque bien de geler votre portefeuille. En effet, selon une enquête du site QuelleEnergie.fr, la facture de chauffage s'est établie à 1.611 euros en moyenne pour un foyer français en 2016, soit 134 euros par mois. C'est le résultat obtenu après un sondage effectué auprès de 19.663 Français sur le site internet.
Dans le détail, l'étude révèle que l'énergie la plus utilisée pour se chauffer est l'électricité dans 38% des cas, juste devant le gaz, à hauteur de 35%. Ces deux solutions arrivent loin devant le fioul (19%) et le chauffage au bois (5%). Au niveau des factures, le fioul est l'énergie la plus chère à 1.927 euros par an, devant l'électricité, 1.726 euros. Arrivent ensuite le gaz, avec une note moyenne de 1.415 euros et le bois, à seulement 811 euros.
Une hausse des prix propulse l'électricité comme énergie la plus onéreuse au m²
Pour approfondir son étude, QuelleEnergie.fr a calculé le prix du chauffage au mètre carré. Dans ce sens, le bois (6,1€/m²) et le gaz (11,5€/m²) restent les deux énergies les moins onéreuses pour les foyers français. Néanmoins, l'électricité s'avère être l'énergie la plus chère avec une facture de 15,9 euros au m² contre 12,6 euros au m² pour le fioul.
L'#électricité est l'énergie de chauffage la plus chère au m² pic.twitter.com/55RSQcBcjA
- QuelleEnergie.fr (@QuelleEnergie) 18 janvier 2017
En outre, l'étude précise que le prix de l'électricité a augmentée de 2,8% en 2016, l'évolution des prix jouant un rôle sur cette tendance. Le prix du bois a également vu une hausse de 3,4% alors que le fioul (-10,5%) et le gaz (-9,2%) ont vu leur prix baisser. A noter que le site internet précise que les logements français ont légèrement progressé sur leur étiquette énergétique, signe d'efforts effectués sur les économies d'énergie.