La consultation des comptes bancaires, premier usage des Français sur internet
Selon une récente étude publiée par BNP Paribas, cet usage numérique est le plus fréquent sur la toile, pratiqué par 77% des Français.
77% des Français consultent leurs comptes bancaires sur internet
Devant les réseaux sociaux, la première occupation des Français sur internet, c'est la consultation des comptes bancaires. 77% des internautes, plus précisément, en aurait l'usage, selon les chiffres du premier baromètre digital BNP Paribas avec CSA Research*. Pourquoi ? Parce que les Français font confiance aux banques en matière de sécurité numérique estime le groupe bancaire.
"L'équilibre numérique est trouvé quand l'accompagnement en matière de sécurité renforce la liberté dans la navigation.", précise Raphaele Leroy, porte-parole de BNP Paribas, faisant de la sécurité numérique, un véritable point fort qu'ont les banques pour mettre en confiance les internautes.
"Plus de 2 Français sur 3 plébiscitent les banques comme premier partenaire de confiance pour les accompagner dans la protection de leurs données bancaires (77%) et plus largement, de leurs données personnelles (63%)", analyse le communiqué de BNP Paribas. Un besoin de sécurisation nécessaire compte tenue de l'exposition grandissante des internautes sur la toile.
Les plus avertis sont les moins prudents
Chiffre étonnant, 52% des personnes déclarent ainsi avoir déjà livré des données personnelles sur internet alors qu'une part plus importante (61%) juge que c'est une pratique à risque. Ce paradoxe touche également les digital natives, personnes familières aux codes de l'ère numérique, plus nombreux à zapper les conditions d'utilisation (79% contre 68%), à ne pas effacer leur historique de navigation (69% contre 59%), ou encore à utiliser les mêmes mots de passe pour différents comptes (62% contre 48%).
Au cours des 12 derniers mois, 16% des Français interrogés déclarent avoir été piraté. 41% mentionnent le vol d'informations et de contenus, 37% font part d'un cas d'extorsion d'argent et 26% d'une usurpation d'identité. En réaction, 27% ont contacté la police, 39% ont opté pour l'achat d'un antivirus, mais la réaction la plus courante (78%) reste la désactivation ou la suppression du compte piraté.
(*) Etude réalisée en France, entre le 20 septembre et le 4 octobre 2016, par CSA Research, auprès d'un échantillon de 1.008 Français, représentatifs de la population nationale âgée de 15 ans et plus et d'un échantillon de 502 professionnels (artisans, commerçants, auto-entrepreneurs et chefs d'entreprises de moins de 10 salariés).
