Coronavirus : des emprunteurs en difficulté pour payer leur crédit ?
Selon une étude menée pour Meelo en septembre, le nombre d'emprunteurs qui peinent à rembourser leurs crédits immobiliers augmente.
2020 restera une année à part. Alors que l'épidémie semble repartir, certains ménages semblent particulièrement inquiets. Et pour cause, beaucoup d'entre eux peinent à régler les échéances de leurs crédits immobiliers selon une étude menée pour Meelo (spécialiste de la date financière). Les chiffres évoqués sont même plus inquiétant qu'à la fin du confinement.
De plus en plus de Français en difficulté
Ainsi, l'étude réalisée par Diffusis France révèle que la crise sanitaire a eu des conséquences importantes sur la capacité de remboursement des Français. Selon elle, 2 à 3 fois plus de Français peinent à rembourser leur crédit que pendant le confinement, fin avril.
Concrètement, 32 % des propriétaires disent être aujourd'hui en difficulté pour rembourser leurs emprunts immobiliers et 16 % des locataires évoquent aussi des difficultés pour payer leur loyer en cette période de rentrée. Des chiffres qui étaient respectivement de 17 % et 6 %, fin avril.
Dans le même temps, 17 % des emprunteurs affirment que la situation pourrait se compliquer pour eux ces prochains mois, contre 21 % des locataires.
La peur du surendettement
Face à cette situation délicate, les ménages tentent de trouver des solutions. Un ménage sur quatre envisage un regroupement de crédits pour faire face à des difficultés financières. Soit une augmentation de 15 points par rapport au déconfinement. 17,8 % des propriétaires évoquent la possibilité de demander un report d'échéance ou un aménagement sur leur crédit.
Sur toutes les personnes sondées, locataires ou propriétaires, 15,5 % pensent à un report ou un aménagement de leurs crédits à la consommation et 14,2 % pour leurs crédits automobiles.
Enfin, certains sont déjà au pied du mur, puisque 7 % des personnes interrogées pensent avoir recours à un dossier de surendettement auprès de la Banque de France aujourd'hui, contre 2,1 % il y a quatre mois.