Crédit immobilier : avec la crise, certaines professions peinent à emprunter
Avec la crise sanitaire en cours de nombreuses professions n'arrivent plus à emprunter. Explications.
Décidément, l'année 2020 restera une année totalement à part. Alors que le secteur de l'immobilier se portait plus que bien – en témoigne le record de transactions en 2019 – la crise du Covid-19 a largement redistribué les cartes jusqu'à semer le doute sur le marché tout entier.
Des taux bas, mais des recommandations strictes
Malgré des taux toujours aussi bas, les recommandations du Haut Conseil de Stabilité Financière (HCSF) continuent d'être appliquée à la lettre. Pour rappel, ces recommandations datent de décembre dernier. Elles incitent les banques à limiter la durée d'emprunt et à ne pas dépasser un taux d'endettement de 33 %.
Résultat, les refus se multiplient et certaines professions touchées par la crise économique n'arrivent plus à contracter des crédits immobiliers. Les secteurs de l'événementiel ou des transports sont particulièrement touchés par le phénomène.
Des métiers particulièrement impactés
En effet, certaines professions peinent à remonter la pente. De leur côté, les banques concèdent être un peu plus intransigeant sur les dossiers traités : « Il y a des secteurs qui souffrent, les transports souffrent, tout ce qui est évènementiel souffre aussi [...] Donc évidemment, on est un peu plus regardants sur ce type de dossier » confirme le directeur général d'une grande banque française à Europe 1.
De ce fait, le taux de refus de prêts immobiliers a considérablement augmenté au mois d'août. Un candidat à la propriété sur 10 n'a pas pu obtenir d'accord de prêt. Même si les chiffres peuvent paraître assez faibles, beaucoup de travailleurs de ces secteurs sont obligés de remettre leurs projets à demain.... En espérant des jours meilleurs.