Epargne : près d'un Français sur deux met de côté pour l'avenir ou par précaution
Selon une étude Ipsos pour le Cercle des épargnants, 47% des Français estiment préférable de "mettre de côté et épargner au cas où, ou pour l'avenir". Sans surprise, l'assurance-vie reste leur placement favori.
47% des Français disent épargner "au cas où" ou "pour préparer l'avenir"
Les Français davantage prévoyants que flambeurs ? Il semblerait que oui, d'après la 15e édition du Baromètre "Les Français, l'épargne et la retraite", réalisé par Ipsos pour le Cercle des Epargnants et publié le mardi 14 mars. 47% des personnes interrogées pour cette étude affirment placer de l'argent "au cas où" ou "pour préparer l'avenir". A l'inverse, seuls 26% des Français (34% des retraités) disent dépenser leur argent pour "profiter du présent, car on ne sait pas de quoi est fait l'avenir".
La sécurité avant le rendement
Autre constat mis en avant par l'enquête, 62% des épargnants privilégient des placements à faibles rendements mais peu risqués. Ainsi, l'assurance-vie reste le moyen le plus plébiscité par les particuliers (36%). Arrivent ensuite le PEL et le CEL pour 31% des sondés, suivis par le Livret A, LDDS ou encore Livret d'épargne populaire (30%). Les livrets bancaires fiscalisés ne remportent, quant à eux, que 1% des suffrages. Par ailleurs, les taux historiquement bas, dont 83% des Français ont connaissance, incitent un épargnant sur cinq (18%) à investir dans l'immobilier, ou à consommer davantage (22%).
Le taux du Livret A mal connu
A noter, seulement 40% des Français connaissent précisément le taux du Livret A, à savoir 0,75%. D'après l'étude, 18% des sondés sous-estiment son rendement, alors que 15% évoquent un taux supérieur, et 27% ne se prononcent pas.
Concernant les principales motivations de l'épargne, 41% des particuliers évoquent "une épargne de précaution" pour faire face aux imprévus. Pour 33%, il s'agit d'aider ses enfants et ses petits-enfants. Préparer sa retraite arrive en troisième position (20%), avant la volonté de s'assurer contre le risque de dépendance (13%). Enfin, 11% des épargnants disent mettre de l'argent de côté pour financer l'achat d'un bien immobilier.