Face à la baisse des taux, les députés cherchent à moderniser l'épargne
Alors que le taux de rémunération des livrets ne cesse de chuter, les députés ont lancé, mardi, une mission parlementaire qui a pour but de moderniser l'épargne.
11 députés plancheront sur des moyens de modifier l'épargne.
Le temps passe et les taux ne remontent toujours pas. Ainsi, depuis le 1er février, le taux de rémunération du livret A a une nouvelle fois baissé, passant de 0,75 % à 0,50 %. Un faible niveau de rémunération jamais atteint jusqu'à lors.
Alors que la rémunération des différents livrets d'épargne chute depuis plusieurs années, une mission d'information parlementaire a été lancée mardi à l'Assemblée nationale.
Une mission : moderniser l'épargne
Selon les informations de l'AFP, cette mission sera constituée de 11 élus venant de tous les bords politiques et sera pilotée par le député LR Gilles Carrez. Elle aura pour but de moderniser l'épargne afin de permettre aux épargnants de gagner plus d'argent grâce à leurs placements.
Cela passera par un examen approfondi des déterminants économiques ayant mené à une telle diminution des taux, mais également par une observation des évolutions du comportement des Français en matière d'épargne. Grâce à cela, les députés pourront être en mesure de proposer "des pistes de modernisation de la politique de l'épargne en France".
Vers une culture financière approfondie
Comme l'indique la note de cadrage de la réunion constitutive de la mission, consultée par Capital, l'éducation financière des Français est un enjeu fondamental dans cette quête de modernisation de l'épargne.
Elle indique notamment que "les questions d'éducation financière et de conseil financier aux particuliers, (car) la persistance de taux bas nécessite davantage d'information de qualité sur l'optimisation de l'allocation de leur épargne".
Une démarche indispensable afin que les Français puissent s'orienter davantage vers des produits d'épargne, certes plus risqués, mais également plus rémunérateurs. Durant cette mission, les élus seront amenés à rencontrer les principaux acteurs de l'épargne en France (banques, assurances, économistes etc.). Reste désormais à savoir si elle permettra de changer des habitudes, qui semblent bien ancrées...