La fintech Marie Quantier lance un premier contrat d'assurance-vie
La start-up et fintech Marie Quantier lance un contrat d'assurance-vie basé sur des recommandations automatiques. Cette offre en ligne est proposée en partenariat avec Suravenir, filiale du Crédit Mutuel Arkéa.
La fintech Marie Quantier mise sur la gestion conseillée. Crédits : Twitter @MarieQuantier
Un nouveau contrat d'assurance-vie vient de voir le jour. Proposé par la jeune fintech Marie Quantier, il est assuré auprès de Suravenir, filiale du Crédit Mutuel Arkéa. Accessible dès 1.000 euros, il propose une trentaine de fonds (principalement, des ETF moins chers que les fonds de gestion active), et un fonds en euros à capital garanti géré par Suravenir Rendement.
"Marie Quantier I" reprend les caractéristiques des contrats déjà lancés par Suravenir auprès d'autres fintechs (Yomoni et Advize). Avec aide à décision automatique, il a cependant une politique tarifaire différente. "0% de frais d'entrée, 0% de frais d'arbitrage, 0,6% de frais annuels de gestion sur unités de compte et le fonds euros", précise la fintech. A cela s'ajoute pourtant une commission de performance de 5% et un abonnement de 5,90 euros par mois.
Un robo-advisor quantifie la baisse probable de la valeur du contrat
Comment fonctionne ce contrat ? Grâce aux algorithmes de son robo-advisor, la fintech établit le profil de risque de chaque épargnant pour quantifier précisément de combien ce portefeuille peut baisser. Elle lui propose ensuite une allocation personnalisée puis des suggestions d'arbitrage deux à trois fois par an. En misant sur la gestion conseillée, la société adopte une manière de se détacher de ses concurrents.
"Nos clients viennent chercher un coach, un guide, pas quelqu'un qui va le faire à leur place", assure Mathieu Hamel, co-fondateur de Marie Quantier, au site spécialisé L'Agefi. "On reste maître de la décision et tout le travail pénible est fait par la techno", ajoute cet ancien trader. Selon lui, "quinze minutes à une heure par an" suffisent pour gérer son épargne via le site, malgré la densité de l'interface client.
Le site revendique près d'un millier de clients pour son compte-titre lancé l'année dernière et accessible à partir de 5.000 euros. Elle totalise moins de 10 millions d'euros d'encours et vise, en ce qui concerne l'assurance-vie, 1.500 à 2.000 clients sous douze mois.