Les Franciliens de retour sur le marché de l'immobilier

Marie Nahmias 26 Novembre 2015 17:22

La reprise des transactions immobilières se confirme au troisième trimestre 2015, selon l'indice Notaires-Insee publié jeudi. Cette amélioration s'accompagne d'une légère hausse des prix sur les logements anciens.

Les Franciliens de retour sur le marché de l'immobilierL'arrondissement le plus cher de Paris reste le 6ème arrondissement

Timidement, les acquéreurs reprennent confiance. En septembre dernier, 753.000 transactions de logements anciens ont été réalisées en France au cours des douze derniers mois, constate l'indice Notaires-Insee jeudi 26 novembre. C'est 4,2% de plus qu'à la même période en 2014. Dans la région Ile-de-France, au troisième trimestre 2015, les transactions ont progressées d'un quart (soit 9300 ventes de gagnées) comparé au même trimestre l'an dernier. Avec 46.600 ventes réalisées, les chiffres du marché francilien observés sur cette durée sont supérieurs de 14% au volume de ces dix dernières années.

Si les Français se retournent progressivement vers le marché de l'acquisition, c'est en grande partie grâce au niveau particulièrement attractif des taux d'intérêt qui avoisine les 2%. La faible hausse des taux de crédits observée récemment, aurait même eu un effet psychologique sur les acheteurs, constate Thierry Delasalle, notaire à Paris. En effet, la menace d'une augmentation de ces taux, largement relayée par les médias, aurait poussé les ménages qui hésitaient encore à se lancer sur le marché de l'immobilier, à concrétiser leur démarche.

Cette augmentation du nombre de transactions se corrèle à une stabilité des prix. Dans l'Hexagone, le coût des logements anciens a progressé de 0,5% au troisième trimestre par rapport aux trois mois précédents. Les notaires précisent cependant que sur un an les prix restent en baisse (-1,5% par rapport au troisième trimestre 2014).

A Paris, la barre des 8000 euros le m² de nouveau dépassée

En Ile-de-France au troisième trimestre, les prix de l'immobilier ancien ont très légèrement augmenté de l'ordre de 0,8% comparé au trimestre précédent. Dans la capitale, les coûts d'acquisition ont atteint 8020 euros au m².

 

On observe également que cette hausse réduit l'écart entre les arrondissements les plus chers.A titre d'exemple, les 1er et 6ème enregistraient 1640 euros d'écart au m² au deuxième trimestre 2015. Aujourd'hui, cette amplitude s'est considérablement amoindrie puisque les deux arrondissements n'ont plus que 550 euros de différence au m².

A noter aussi que l'ordre des arrondissements les plus chers a changé depuis le début de l'année. Si le 6ème  arrondissement reste en tête de liste, le 4ème a dépassé le 7ème se plaçant ainsi en seconde position.

Si la bonne tenue du marché est générale, elle reste fragile et dépend en grande partie des variations des taux d'intérêt, rappellent les notaires. Un certain nombre de dispositifs, tels que le Grand Paris ou l'élargissement du PTZ,  pourraient néanmoins venir appuyer la reprise du volume des ventes observée ce trimestre.

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