Gaz, logement, aides... Ce qui change au 1er janvier
Comme chaque mois, BoursedesCrédits vous indique les principaux changements du mois à venir.
Cap sur 2021 ! Après une année unique, mais surtout épuisante à plusieurs égards, il est désormais temps de faire place à 2021. Plusieurs changements interviendront en ce début d'année. Voici les principaux :
Un point sur les tarifs
Les tarifs réglementés du gaz d'Engie restent plutôt stables, mais augmentent tout de même de 0,2 % en moyenne dès le 1er janvier. Dans le même temps, chose plutôt rare, les tarifs bancaires reculent de 0,65 %. Même son de cloche pour les tarifs des notaires qui baissent quant à eux de 1,9 % en moyenne.
Des changements notables en matière d'habitat
En matière d'immobilier, certains changements sont également à prévoir. Notamment en matière d'APL. Jusqu'ici, l'aide au logement était calculée sur la base des revenus perçus deux ans auparavant. Désormais, comme le prélèvement à la source, vos aides seront calculées tous les trois mois, « sur la base des revenus des douze derniers mois connus ». L'aide au logement sera toujours versée le 5 du mois et gardera le même mode de calcul.
À noter également, la revalorisation des plafonds de ressources pris en compte pour le calcul de l'attribution des allocations familiales en 2021 seront revalorisés de 1 % par rapport à 2020. Enfin, le dispositif de rénovation énergétique « MaPrimeRenov' », lancé il y a un an, est élargi. Les propriétaires pourront désormais y avoir accès sans conditions de revenus, et même s'ils mettent leur bien en location.
Augmentation du SMIC
En ce début 2021, le salaire minimum interprofessionnel de croissance (Smic) augmente de 0,99 % (contre 1,2 % au 1 janvier 2020). Cette augmentation correspond à 15 € bruts mensuels, soit 12 € nets pour un travail de 35h/semaine. Le smic mensuel est sera donc de 1554,58 € bruts par mois et le montant brut horaire à 10,25 euros.
Les agents contractuels de la fonction publique d'Etat, territoriale et hospitalière pourront désormais bénéficier d'une indemnité appelée « prime de précarité » à la fin d'un contrat. Ce montant est fixé à 10 % de la rémunération brute globale perçue pendant la durée du contrat, renouvellement inclus. Cette nouveauté concerne les contrats en CDD.