Immobilier : les habitants veulent fuir les grandes villes
Selon un sondage IFOP, une part de plus en plus importante des habitants envisager de déménager des grandes villes pour des agglomérations de taille plus modeste.
Alors que la vie reprend peu à peu ses droits, les effets du Covid sont toujours bien présents, avec des conséquences parfois inattendues. Lors des différentes périodes de confinement, le sentiment d'enfermement et d'anxiété se trouvait logiquement décuplé dans les grandes villes aux logements généralement plus exiguës.
Résultat, aujourd'hui, une part croissante de la population des grandes villes envisagent de les quitter pour des agglomérations de taille plus modeste, voire même pour la campagne.
33 % des habitants des grandes villes envisagent de déménager
Ainsi, comme le révèle un sondage de l'IFOP, 33 % des habitants des grandes villes envisagent de déménager. Désormais, se sentir bien chez soi est un critère indispensable, notamment chez les jeunes actifs.
Toujours selon le sondage, 44 % des jeunes actifs se déclarent ainsi prêts à s'installer dans un nouveau cadre de vie. C'est 8 points de plus que la dernière étude réalisée avant la pandémie. Le recours de plus en plus systématique au télétravail favorise également ce phénomène. Il permet, en effet, aux actifs de vivre plus éloigné de leur lieu de travail tout en créant un désir de vivre dans un logement plus grand.
Avantage aux villes de tailles moyennes
Ce besoin de logement plus spacieux, dans un cadre plus aéré et moins chers booste ainsi l'attractivité des villes de taille moyenne.
Ces villes représentent également un pari sur l'avenir. D'après l'IFOP, elles sont perçues comme des villes pouvant s'adapter aux changements climatiques. D'ailleurs, selon les sondés, en plus d'un coût de la vie moins élevé, ces villes ont également l'avantage de consacrer une part de la ville plus importante aux espaces verts.