Immobilier : une lueur d'espoir pour l'après-crise ?
Même si plusieurs inconnues persistent, le baromètre LPI-Se Loger se montre optimiste sur l'après-crise en ce qui concerne le marché de l'immobilier.
À quoi ressemblera le marché de l'immobilier dans quelques mois ? Pour le moment, difficile de répondre à cette question. En effet, il n'est pas aisé d'avoir une vision claire sur la suite des événements à ce moment de la crise. Quelle sera l'attitude des banques en matière de crédit immobilier? Les emprunteurs joueront-ils le jeu ? Tant de questions qui brouillent pour l'instant les cartes.
Pourtant, le baromètre LPI-Se Loger se veut optimiste. Selon lui, le marché de l'immobilier ne devrait pas être fortement et durablement atteint par la crise.
Quelles prédictions pour l'après-crise ?
Au début du mois de mars, juste avant le début du confinement, les prix progressaient encore par rapport à l'an dernier (+ 5,2 %). Selon le baromètre, les prix étaient alors très peu négociés.
La mise en confinement s'est logiquement traduite par un arrêt momentané des transactions immobilières. Ce qui pose la question de l'après-crise. Ici, deux cas de figure sont possibles. La crise économique entraînera-t-elle une annulation de certains projets ou alors de simples reports ?
Selon le baromètre LPI-Se Loger, c'est bien la deuxième option qui est la plus vraisemblable. Les projets reportés pendant les mesures de confinement se retrouveraient donc dans les chiffres de mai et juin.
Un marché qui tient le choc
Ainsi, dans cette hypothèse, on assisterait à une stabilisation des prix et non à une chute brutale, comme certains l'annoncent. Cela devrait également se traduire par une baisse de la production de logements neufs. Une bonne nouvelle pour l'activité du marché post-confinement.
Cependant, le baromètre reconnaît également que la crise aura un effet néfaste sur le pouvoir d'achat immobilier ainsi que sur le moral des Français. Cela entraînera un recul de la demande et une baisse de l'activité.
Quelle sera la réaction des banques ?
Selon le baromètre, la reprise dépendra également de la réaction des établissements bancaires. Quelle sera la réaction d'une banque face à un emprunteur dont le profil a pu se fragiliser ?
Les établissements prêteurs pourraient se montrer plus frileux, ce qui entraînerait une hausse des refus de prêts et une remontée des taux. Cela étant, les taux directeurs étant toujours très bas, une remontée des taux immobiliers n'est pas à prévoir pour l'instant.