Immobilier : les prix du marché sont de moins en moins réalistes selon les Français
D'après le dernier baromètre de la renégociation immobilière, présenté par Logic-Immo.com et le JDN, 51,3% des futurs acquéreurs estiment que les prix proposés par les vendeurs ne sont pas réalistes. Néanmoins, les Français semblent accepter les prix actuels du marché.
44,4% des futurs acquéreurs estiment ne pas vraiment trouver les prix actuels de l'immobilier réalistes.
Alors que les taux de crédits immobiliers et les prix augmentent en ce début d'année, la vision des Français sur l'immobilier change également. Ainsi, plus de la moitié des Français (51,3%) jugent que les prix de l'immobilier ne sont pas réalistes au premier trimestre 2017. Ce chiffre issu du dernier baromètre de la négociation immobilière, publié par Logic-immo.com et le JDN, augmente légèrement pour la première fois depuis 2014 (+2,9 points).
Dans le détail, 44,4% des futurs acquéreurs estiment ne pas vraiment trouver les prix actuels de l'immobilier réalistes au premier trimestre 2017. 6,9% estiment que ces prix ne sont pas du tout réalistes au vu du marché actuel. Pour les plus optimistes, les prix sont jugés plutôt réalistes en légère hausse à 36,4% alors que les "tout à fait réalistes" sont en léger recul à 4,7%.
"Les acheteurs potentiels paraissent plutôt satisfaits des prix actuels" malgré la hausse des taux
Logiquement, selon le baromètre, 91,2% des personnes interrogées attestent vouloir renégocier le prix du bien immobilier désiré. Cependant, cette proportion est en léger recul de 2,1 points au premier trimestre 2017. Un signe que dans la conjoncture actuelle, "les acheteurs potentiels paraissent plutôt satisfaits des prix actuels des biens immobiliers", précise l'étude.
La proportion des sondés voulant négocier systématiquement le prix reste plutôt stable à hauteur de 50%. La part des futurs acquéreurs qui ne négocieront pas ce prix augmente légèrement au premier trimestre 2017. Une explication donnée par Logic-immo.com : "42% d'entre eux s'attendent par ailleurs à une remontée des tarifs de la pierre dans les 6 prochains mois".