Immobilier : les vendeurs ajustent leur prix à la demande du marché
L'écart entre le prix initial d'un appartement ou d'une maison et le prix auquel ce bien est réellement cédé est en moyenne de 4,5% en France, dévoile le baromètre du réseau Orpi, en partenariat avec le Figaro Immobilier et Explorimmo. Un chiffre encourageant pour Bernard Cadeau, Président du réseau Orpi.
En France, en moyenne, un bien est mis en vente à 210.070 euros
Partagés entre l'envie de faire la meilleure plus-value possible et la peur de ne pas voir leur bien partir, les vendeurs ont parfois de la peine à trouver le prix de vente idéal. En France, un bien immobilier se vend en moyenne 4,5% de moins que le prix initialement annoncé en agence, selon le baromètre du réseau Orpi, en partenariat avec le Figaro Immobilier et Explorimmo, publié lundi 21 décembre.
"Les prix sont devenus plus réalistes, les écarts se réduisent tous comme les délais de vente, ce qui est fort appréciable. Les clients sont conscients que l'immobilier est un investissement de "capital patient" : nous sommes dans une logique qui s'inscrit dans le temps et non dans une logique financière immédiate", rapporte Bernard Cadeau, président du réseau Orpi, à Explorimmo.
Les écarts diffèrent selon les villes
Dans l'Hexagone, un bien est mis en vente au prix moyen de 210.070 euros pour se vendre au moment de la transaction à 200.590 euros.
Il existe cependant de fortes disparités entre les grandes villes de France. A Lyon par exemple, la différence entre le prix proposé au départ par le vendeur et celui de la transaction n'est que de 2,15%. Même tendance dans la capitale, où l'écart est également très faible : 2,55%. A Bordeaux, il est à peu près identique à la moyenne nationale (4,25%), tout comme à Strasbourg (4,15%) ou Marseille (4,10%). En revanche, à Nice et à Bordeaux la différence est plus importante, avec respectivement 5,30% et 5,25% d'écart entre le prix souhaité initialement et le prix de vente final.
Au sein du réseau Orpi, 54% des maisons et 50 % des appartements se sont vendus en moins de 60 jours, en 2015. "C'est un vrai bon signe. La posture raisonnable des vendeurs les rend agiles", s'enthousiasme Bernard Cadeau pour qui "afficher directement le bon prix a un effet vertueux". "La vente est plus rapide. Et cela semble désormais bien compris par la plupart des vendeurs", constate-t-il, interwivé par Le Figaro.