Immobilier : le XVIe arrondissement de Paris attire de moins en moins d'acheteurs
Selon une étude des notaires d'Île-de-France, les ventes immobilières se concentrent désormais dans les quartiers du centre de Paris. Le XVIe arrondissement, au contraire, séduit moins les acheteurs.
Le XVIe arrondissement n'attire plus autant les riches investisseurs
Sorte de ville dans la ville, le XVIe arrondissement de Paris est depuis longtemps rattaché à son image de quartier luxueux où y réside une population aisée. Et pourtant, les évolutions ont été nombreuses ces dernières années. En moins d'un quart de siècle, les prix des ventes dans le XVIe arrondissement ont largement diminué selon l'étude des notaires d'Île-de-France. Aujourd'hui, les logements de luxe se développent de plus en plus au coeur de la capitale.
Les investissements dans le centre bien plus prisés
Si l'immobilier ancien a connu une année particulièrement bonne en Île-de-France, les ventes sont loin d'être équivalentes dans les différents arrondissements. Selon une étude des notaires d'Île-de-France, en isolant les 10 % d'appartements les plus chers de la capitale, le XVIe arrondissement, qui concentrait une vente sur trois en 1991, n'en représente plus qu'une sur dix en 2016.
Les nouveaux investisseurs se tournent dorénavant vers les arrondissements centraux de Paris. Ainsi, les neufs premiers arrondissements de la capitale concentrent proportionnellement plus de logements de luxe que le XVIe arrondissement.
Moins d'inégalités entre les arrondissements
L'étude publiée par les notaires de France renforce également le phénomène d' "homogénéisation des prix", apparu depuis quelques années dans la capitale. La valorisation rapide des quartiers du centre (du Ier au Xe) et des quartiers les moins chers de Paris (Xe, XIXe et XXe) au détriment des quartiers traditionnels permettent de réduire les inégalités entre les arrondissements.
En 1991, les 10 % des biens les plus couteux étaient quasiment deux fois plus chers que l'ensemble des logements parisiens. En 2016, ces biens de prestiges ne sont plus que 1,5 fois plus chers que le reste des logements à Paris.