Le lancement d'un label "Financement participatif pour la croissance verte"
La ministre de l'Environnement, Ségolène Royal, a lancé la semaine dernière un nouveau label "Financement participatif pour la croissante verte" pour mobiliser de l'argent en faveur de la transition énergétique.
Ce label vise donc toutes les formes de financements participatifs sur internet. Source: flickr @franceénergie
La Semaine de la finance responsable était l'occasion propice pour sensibiliser les Français à la transition écologique. Ainsi, la ministre de l'Environnement, Ségolène Royal, en a profité pour lancer son label "Financement participatif pour la croissance verte", afin d'obtenir des fonds pour la transition énergétique et écologique.
Ce label vise donc toutes les formes de financements participatifs sur internet : les dons, prêts, capital, obligations et bons de caisse. L'objectif est ici de récolter des montants variés afin de financer des petits projets de moins de 15.000 euros mais également des initiatives plus conséquentes. Pour ces dernières, le ministère annonce qu'elles auront un "degré d'exigence de reporting relatif à l'impact sur l'environnement plus élevé".
Les premiers projets labellisés en janvier 2017
Dans ce sens, tous les acteurs de ce label en ressortent gagnant. En effet, le financement participatif se trouve valoriser par la cause écologique. La transparence totale du projet est ici également garantie puisque les principes de la concertation du public, l'implication des citoyens et le suivi dans la durée, seront mis en place. Ce label permettra enfin d'apporter des informations sur la qualité environnementale du projet.
Ségolène Royal a prévu de mettre prochainement en consultation les textes réglementaires ainsi que les précisions sur ce label afin que les premiers projets labellisés puissent voir le jour au mois de janvier prochain.
De plus, par un décret, les conditions de participation au financement participatif des sociétés portant un projet de production d'énergie renouvelable ont été modifiées. Ainsi, le plafond de financement a été relevé à 2,5 millions d'euros contre un million auparavant. "Cette mesure a vocation à favoriser l'ancrage territorial des projets d'énergies renouvelables et leur appropriation par les citoyens", détaille le ministère à l'AFP.