Vers où orienter sa recherche immobilière à Strasbourg ?
Avec près de 300.000 habitants, Strasbourg est la septième ville de l'Hexagone sur le plan démographique mais contrairement à la plupart des grandes villes de France, la tendance est à l'accalmie sur son marché immobilier. Cette dernière confère aux yeux des acquéreurs un intérêt certain aux logements strasbourgeois.
Parmi les dix premières villes de France, Strasbourg présente un des marchés immobiliers les plus attractifs.
Pour les investisseurs, le statut européen de la ville lui confère un dynamisme qui pourrait rapidement assurer la rentabilité d'une acquisition immobilière. Toutefois, il est important d'avoir à l'esprit que les prix moyens d'un investissement à Strasbourg sont similaires à ceux toulousains et peuvent surpasser ceux lyonnais : en effet, ils oscillent entre 130.000 et 170.000 euros et ce, pour un studio en bon état d'environ 30 mètres carrés dans l'hypercentre.
Dans ce cadre, il peut être judicieux de s'excentrer car le rendement peut par exemple passer de 3,6% à 5% avec un prix initial d'investissement divisé par deux entre le quartier de la Grande Île et celui de l'Esplanade, un peu plus vers l'est de la ville. Cependant, il faudra alors consentir à une réduction de la surface de quelques mètres carrés, sachant que les biens immobiliers sont souvent plus anciens (XIXème siècle) dans le centre qu'en s'éloignant (années 1960). De même, d'autres secteurs peuvent permettre un rendement de 5% mais nécessitent un investissement supérieur à 200.000 euros : c'est le cas des trois-pièces dans le quartier Vauban ou plus au nord dans Robertsau et dont un investisseur peut tirer un loyer mensuel d'environ 1.000 euros.
Un marché immobilier avantageux pour les accédants
Pour les nouveaux arrivants parmi la demande sur le marché immobilier, Strasbourg offre des trois-pièces de la fin des Trente Glorieuses pour 150.000 euros quand des villes comme Bordeaux, Lyon ou Toulouse ne proposent que des deux-pièces pour une telle somme. Les secteurs regorgeant de telles opportunités sont notamment situés au nord-est de la ville (Cronenbourg et Koenigshoffen) et au sud de celle-ci (Neudorf, Neuhof et Meinau). Néanmoins, en se rapprochant, le montant peut vite s'approcher des 200.000 euros surtout s'il s'agit d'une copropriété plus récente, dont la rénovation remonte aux années 1990 et après.
En ce qui concerne les secundo-accédants, là encore, les offres strasbourgeoises sont plus alléchantes que la majorité des autres grandes villes françaises avec des maisons de 100 mètres carrés (cinq-pièces) des années 1960 et 1970 pour un prix avoisinant les 300.000 euros du côté des quartiers Saint-Florent ou Saint-Antoine. En revanche, le prix augmente logiquement avec l'ancienneté et la surface des biens immobiliers et ces derniers partent à au moins un demi-million d'euros à Robertsau, dans le nord-est de Strasbourg. En se rapprochant du centre-ville, vers l'Orangerie, puis l'avenue des Vosges, il est possible de dénicher de grands appartements pour un coût variant entre 3.000 et 4.000 euros le mètre carré. Enfin, les zones très excentrées au sud-ouest de la ville, comme Illkirch ou Lingolsheim, recèlent de logements tout aussi intéressants, moyennant un prix du mètre carré n'excédant pas les 3.500 euros.
