Prix de l'immobilier ancien : découvrez la carte de France 2018
Votre région est-elle la plus chère de l'Hexagone ? Grâce aux cartes réalisées par Century 21, vous pouvez avoir un aperçu général des tendances immobilières du pays en 2018. Découvrez tout de suite la géographie nationale des prix de l'ancien.
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L'année 2017 avait été exceptionnelle. 2018 l'est tout autant. C'est en tout cas ce qui ressort des données présentées en début de semaine par le réseau Century 21. Sur le marché de l'immobilier ancien, la valeur d'une maison a continué de grimper l'an dernier. Le prix moyen du m² a atteint les 2.085 €, ce qui représente une hausse annuelle de 3,5 points.
Les appartements n'échappent pas non plus à la règle. La valeur du m² est également en hausse de 1,1 point sur la même période. À noter que le prix d'une acquisition moyenne en 2018, au niveau national, est de 213.705 € pour une superficie moyenne de 85,7 m².
Des prix du simple au double
Ces chiffres masquent néanmoins une réalité beaucoup plus nuancée. En effet, d'une région à une autre, les prix peuvent très fortement varier.
Par exemple, le prix moyen du m² en Île-de-France, sans même prendre en compte la ville de Paris, est plus de deux fois plus élevé que celui de certaines régions, comme dans les Hauts-de-France ou en Bourgogne-Franche-Comté.
Pourtant, ce n'est pas la partie la plus chère de la carte. La palme revient à la région Provence-Alpes-Côte d'Azur qui, tout simplement, a un prix moyen du m² parfaitement égal à ceux de la région Centre-Val-de-Loire et de la Bretagne réunis !
Une France coupée en deux
L'évolution des prix de l'ancien est aussi loin d'être uniforme sur l'ensemble du territoire. Cela a pour effet d'accroître encore plus certaines disparités. D'un côté, certaines zones sont en très forte croissance. C'est le cas d'une manière générale de la moitié sud du pays.
C'est là qu'on y enregistre la plus forte hausse de l'année 2018, en Nouvelle-Aquitaine. La valeur moyenne du m² augmente de 7,5 points. Ensuite vient sa voisine Auvergne-Rhône-Alpes (+5 %), puis la région Provence-Alpes-Côte d'Azur (+4,6 %).
L'autre partie du pays, au nord, a quant à elle une tendance nettement moins haussière. À l'exception de l'Île-de-France (+3,4 % hors Paris) et du Grand-Est (+3,6 %), les prix moyens du m² ont tendance à y stagner, voir à baisser. C'est le cas par exemple dans les Hauts-de-France (-1,9 %) ou dans la région Centre-Val-de-Loire (-1,5 %).
Des ventes aussi inégales
La deuxième carte proposée par Century 21 est aussi un bon outil pour visualiser les différences du marché selon les endroits. Sur celle-ci, on peut y voir le prix de vente moyen et la surface des transactions par secteur. On remarque que deux zones sortent du lot.
La première, c'est la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, avec des ventes moyennes de 274.084 €. C'est la valeur la plus élevée de la carte. L'Île-de-France, malgré l'absence de Paris dans le calcul, se hisse à la seconde place du classement, avec une vente moyenne de 261.059 €.
Autre particularité de ces deux territoires, c'est la dimension moyenne des surfaces vendues. L'Île-de-France (toujours sans Paris) est à 79,9 m², tandis que la région Provence-Alpes-Côte d'Azur est à 76,7 m². C'est pratiquement, pour les deux, 10 m² de moins que les autres régions.
Trois régions au-dessus de 200.000 €
Avec la région Auvergne-Rhône-Alpes, les deux zones évoquées ci-dessus sont les seules à dépasser les 200.000 € en prix de vente moyen. À noter que la Nouvelle-Aquitaine frôle ce chiffre (199.143 €). Pour le reste du pays, les moyennes sont plus basses.
La plus faible se situe en Bourgogne-Franche-Comté, avec 127.995 €. Les Hauts-de-France sont aussi un endroit où les prix sont faibles (135.474 €). D'une manière générale, le nord-ouest est l'espace où le prix de vente moyen est le moins important du pays.
Pour ce qui est des surfaces des transactions, à l'exception encore une fois de l'Île-de-France et de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, elles se situent toutes entre 88,3 m² (Bretagne) et 99,4 m² (Centre-Val-de-Loire), sans connaître de variations très significatives.
Quelles tendances en 2019 ?
Après plusieurs années de hausse globale des prix de l'immobilier ancien en France, toutes les possibilités restent ouvertes pour 2019. Les fortes hausses peuvent-elles se poursuivre ? Les baisses de certaines zones pourraient-elles favoriser les investissements ?
Et enfin, les conditions de financement souples, avec les taux bas actuels, seront-elles encore d'actualité d'ici 2020 ? Il faudra attendre l'année prochaine pour voir si la carte de France, en 12 mois, peut réellement évoluer.