Sauvegarde du patrimoine : le don adopte le paiement sans contact
16 sites touristiques français viennent d'inaugurer des bornes de paiement sans contact qui prélèvent les dons des visiteurs. Déjà adoptée, la solution pour rénover ces monuments a prévu de s'élargir.
Les bornes de paiement sans contact acceptent des dons de deux ou trois euros
Un pas de plus pour le paiement digital. Afin de financer la restauration des monuments historiques français, le Centre des musées nationaux et la Fondation du patrimoine ont installé, mi-août, des bornes de paiement sans contact pour encaisser en un éclair (il suffit de passer une carte bancaire permettant le paiement sans contact ou un smartphone doté d'une application de paiement mobile devant le terminal de paiement de la borne), les dons de deux ou trois euros des visiteurs de 16 sites en France.
L'abbaye du Mont-Saint-Michel, le château et les remparts de Carcassonne, le Musée des arts décoratifs de Paris, le château de Fontainebleau, l'église de Saint-Tropez ou encore le village en ruines d'Oradour-sur-Glane font partie de la liste des sites touristiques équipés de ces 18 bornes portées par la start-up HeoH. Spécialisée dans les solutions de collecte de fonds sur terminal de paiement ou par carte bancaire en magasin, la jeune pousse à reçu le soutien du groupe BPCE et de la société Visa.
Un communiqué commun explique de rôle de chacun : "Le groupe BPCE met à disposition son savoir-faire dans le domaine des moyens de paiement ainsi que la force de ses réseaux Banque Populaire et Caisse d'Epargne, très ancrés dans les territoires". Visa, le géant des cartes bancaires, apportera : "En tant qu'entreprise mondiale des technologies de paiements, son expertise sur la monétique et facilite les transactions de paiement sécurisées en utilisant la technologie sans contact par carte et par mobile."
Étoffer certaines galeries d'oeuvres
L'argent récolté pourra ainsi servir à restaurer les monuments et leurs oeuvres en finançant les travaux d'entretien et de rénovation. Il pourrait même permettre à certains établissements de s'offrir de nouvelles oeuvres pour étoffer leur galerie.
D'après Ghislain d'Alançon, le PDG d'HeoH, les donateurs pourront, d'ici la fin de l'année, s'inscrire sur Internet afin de suivre les travaux de restauration qu'ils ont financés. Ils auront aussi la possibilité de récupérer un reçu fiscal, document nécessaire dans la procédure de réduction d'impôt. Le quotidien le Figaro précise que selon les premiers résultats, 90 % des visiteurs aiment l'idée, mais seuls 30 % donnent vraiment.
Débuts réussis pour les bornes de dons sans contact ? Réponse très prochainement puisque le déploiement de ces bornes va se poursuivre dans les mois à venir, notamment pour "soutenir différentes causes dans des lieux privés et publics".
