Travaux de rénovation : les Français mal informés sur les aides de l'Etat
Les ménages français sont majoritairement prêts à dépenser de l'argent pour des travaux de rénovation dans leur logement, dévoile une étude publiée ce mardi 16 février. Ils restent toutefois mal informés sur les aides publiques qui sont mises à leur disposition.
20% des foyers sont prêts à dépenser plus de 5.000 euros en travaux de rénovation
Même avec le chauffage en route, plus d'un Français sur deux affirme avoir froid pendant la période hivernal. Procéder à des travaux de rénovation pourrait être une solution pour remédier à ce constat. D'après une étude réalisée par OpinionWay pour le site monoexperts-isolation.fr, près de 60% des sondés seraient prêts à mettre sur la table plus de 1.000 euros afin de réaliser des travaux d'isolation dans leur habitation.
Dans le détail, 20% des Français affirment pouvoir mettre entre 2.000 et 5.000 euros. Et tout de même 20% envisageraient de débourser plus de 5.000 euros. "En moyenne, les Français accorderaient un budget de 2960 euros à la réalisation de travaux d'isolation", constate le cabinet d'études OpinionWay.
58% des Français sous-estiment la prise en charge des pouvoirs publics
Plein de bonne volonté, les Français restent pourtant assez mal informés sur les possibilités qui s'ouvrent à eux en matière de financement. Sur le montant total des travaux, l'Etat peut prendre à sa charge entre 31% et 40%. Pourtant, lorsqu'on leur demande une estimation, seulement 6% des habitants ont connaissance de cette prise en charge. Ils sont 58% à la sous-estimer et 32% à la surestimer.
Ainsi, une meilleure communication sur les aides publiques, comme le Crédit d'impôt ou l'Ecoprêt à taux zéro, inciterait 42% des ménages à entamer ce type de rénovations.
Pour 35% des foyers, un des éléments déclencheurs serait d'obtenir, avant la réalisation des travaux, une estimation des économies financières et énergétiques réalisées. L'étude révèle que les démarches administratives sont également un frein important puisque 34% des sondés souhaiteraient qu'elles soient simplifiées.