Virtualis : la CB virtuelle du Crédit Mutuel Arkéa reconnue pour son efficacité anti-fraude
La carte bancaire virtuelle développée par le Crédit Mutuel Arkéa, a obtenu l'agrément du groupement des cartes bancaires (CB). Une reconnaissance symbolique, qui autorise la banque à la commercialiser.
Virtualis est développée par la banque Crédit Mutuel Arkéa en 2005
C'est une nouvelle avancée dans la lutte contre la fraude au paiement en ligne. Virtualis, la carte virtuelle du Crédit Mutuel Arkéa, vient d'être agréée par le groupement d'intérêts économiques (GIE) des cartes bancaires (CB). Un agrément qu'a reçu, il y a quelques mois seulement, la solution d'authentification par reconnaissance vocale de La Banque Postale, Talk to Pay.
Cette reconnaissance, hautement symbolique, permet à Arkéa de commercialiser Virtualis sur le marché CB. Elle "vient valider sa fiabilité", affirme Jean-Luc Debois, directeur des flux au sein d'Arkéa. En effet, la solution correspond aux exigences du réseau français en matière de sécurité et de respect de la réglementation.
Une carte virtuelle générée dans son espace perso
Développé depuis 2005, Virtualis a un fonctionnement plutôt simple. Au lieu d'utiliser les données de sa carte bancaire (numéro, date de validité et cryptogramme) pour effectuer un règlement en ligne, l'utilisateur génère une carte virtuelle depuis son espace bancaire en ligne ou mobile. Celle-ci a une durée de vie limitée et un montant plafonné.
Selon Gilbert Arira, le directeur général de CB, cette formule "prouve que l'on peut à la fois combiner le plaisir d'acheter sur internet à l'ergonomie de paiement et un très haut niveau de sécurité. Virtualis démontre aussi que les solutions dites "issuer only", c'est-à-dire entièrement sous le contrôle des émetteurs de cartes, sont des réponses sécuritaires plus rapides à installer pour enrayer la fraude à distance".
Pour le GIE Cartes Bancaires et les banques, elle a également le mérite de crédibiliser la "vieille" carte bancaire comme moyen de paiement en pleine révolution digitale. L'émergence de solutions alternatives comme les wallets (portefeuilles électroniques) proposés par des acteurs non-bancaires comme PayPal, Google ou Apple seraient-ils alors menacés ?
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