En 2015, le nombre de dossiers de surendettement traités dépasse celui des dossiers déposés
D'après les derniers chiffres publiés par la Banque de France, 237.000 dossiers de surendettement ont "définitivement" été traités l'année passée, et ce, alors que 217.300 dossiers avaient été déposés.
En 2015, 217.302 dossiers de surendettement qui ont été déposés auprès de la Banque de France.
La Banque de France n'a pas chômé l'année dernière. Dans son rapport annuel, l'institution déclare qu'en 2015 le secrétariat des commissions départementales de surendettement a eu à traiter moins de dossiers que l'année précédente (-6% par rapport à 2014).
#VilleroydeGalhau " Nous avons pu régler la situation de #surendettement de 237000 familles l'an dernier "
- Banque de France (@banquedefrance) 15 mars 2016
Au total, ce sont tout de même 217.302 dossiers de surendettement qui ont été déposés par des particuliers. Parmi ces dossiers, 56% sont des premières demandes auprès de la Banque de France.
Des dossiers traités plus facilement
En plus de la baisse du nombre de dossiers déposés, "la Banque de France a engagé la modernisation de l'ensemble de ses processus". "L'année 2015 a été notamment marquée par une dématérialisation croissante des échanges de courriers avec les principaux créanciers ainsi que par la numérisation des accusés de réception", indique l'institution dans son rapport annuel.
Autant de changements et d'évolutions qui ont permis à la Banque de France de gagner du temps et de faciliter le traitement des dossiers, "tout en garantissant sécurité et fiabilité". Au final, 237.000 dossiers de surendettement ont "définitivement" été traités.
En outre, l'institution a dégagé un bénéfice net de 2,23 milliards d'euros l'année passée, soit 8% de plus par rapport à 2014. "C'est une bonne nouvelle pour tous les Français", a déclaré sur France Inter le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau. "Ces résultats profitent à la collectivité publique (...) cela fait près de trois milliards d'euros par an", assure ce dernier.