Assurance emprunteur : BNP Paribas Cardif trouve un accord avec la victime des attentats de Paris
Lors d'un reportage diffusé mercredi dernier sur France 5, une victime des attentats de Paris affirmait qu'on lui avait refusé une assurance emprunteur à cause de son état post-traumatique. L'assureur BNP Parisbas Cardif soutient qu'un arrangement a finalement été trouvé.
Capture d'écran du site Cardif.fr
C'est une mauvaise publicité que BNP Paribas Cardif aurait sans doute préféré éviter. Mercredi 10 février, le Magazine de la Santé sur France 5 diffusait l'interview de Laurence, une rescapée du Bataclan, dans lequel elle expliquait s'être vu refuser une assurance emprunteur.
La raison ? Son état de stress post-traumatique. Après la nuit du 13 novembre, Laurence s'est arrêtée de travailler un mois puis a repris en mi-temps thérapeutique. Elle a également été suivie par un psychologue spécialisé.
Les réponses du questionnaire de santé n'ont pas plu à l'assureur
Toutes ces informations, la jeune femme les a mentionnées dans le questionnaire de santé demandé par BNP Parisbas Cardif. Le retour par courrier a été sans équivoque, l'assureur a refuser sa demande. "La décision qui vous a été notifiée, prise dans le cadre de ce contrat, est motivée par l'état de stress post-traumatique que vous avez connu, suite aux attentats de Paris", précise la lettre.
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Dans son témoignage la jeune femme confie avoir été surprise qu'aucune "visite médicale" ou "bilan psychologique du médecin de conseil" ne lui ai été demandé. Si l'assureur est dans son droit de refuser à un client d'assurer son emprunt, BNP Paribas Cardif, à la suite des révélations de France 5, aurait proposé à Laurence une "renégociation".
Cette "nouvelle proposition avait été proposée à l'emprunteur mercredi matin et que la jeune femme avait depuis accepté", a déclaré BNP Parisbas Cardif à l'Argus.