Assurance emprunteur : les Français sont bien décidés à faire jouer la concurrence
Aujourd'hui, 78% des tricolores se disent prêts à changer d'assurance emprunteur grâce à l'entrée en vigueur de l'amendement Bourquin, qui s'impose comme une mesure phare.
Depuis son entrée en vigueur le 1er janvier 2018, l'amendement Bourquin a provoqué un petit séisme dans l'univers de l'assurance emprunteur, et de facto, chez les établissements bancaires. Un emprunteur a désormais la possibilité de résilier son contrat assurance de prêt à date d'anniversaire de ce dernier. Ce qui le rend totalement libre sur le choix de son établissement prêteur.
68% des sondés sont prêts à résilier pour une économie inférieure à 5.000€
En 2017, à l'orée du grand bouleversement concernant l'assurance de prêt, selon un sondage réalisé par Mognolia.fr, « seulement » 52% des interrogés déclaraient vouloir rompre leur contrat d'assurance emprunteur et en changer. Trois mois après l'entrée en vigueur de l'amendement, les Français sont prêts de 8 sur 10 à souhaiter résilier leur contrat.
Ces derniers sont 43% à vouloir changer pour une économie entre 1.000 et 5.000€, encore mieux, 68% d'entre eux changeraient d'assurance emprunteur pour réaliser une économie inférieure à 5.000€.
Désormais, les emprunteurs ont bien pris conscience de la chance qui leur est donnée via la loi Sapin ll. Toutefois, à l'opposé, les banques ne jouent pas systématiquement le jeu.
Le secteur bancaire dans la tourmente
Sur un marché qui pèse aujourd'hui 6,6 milliards d'euros, les banques en détiennent 90%. Facile de comprendre leur mécontentement quand elles voient leurs clients se volatiliser peu à peu. Les dates d'anniversaires des contrats ne sont pas les mêmes d'une banque à une autre, ce qui ne facilite pas les démarches pour l'emprunteur. De plus, les établissements bancaires rusent et usent de tous les stratagèmes pour conserver leurs précieux clients.
L'avenir s'assombrit quelque peu pour les banques, dans un environnement immensément concurrentiel.