Aviva mise sur l'innovation et l'assurance emprunteur d'ici 2020
L'assureur Aviva France va mettre l'accent sur le lancement de nouveaux services et produits ainsi que sur le développement de l'assurance prévoyance pour satisfaire ses clients, dans le cadre de sa feuille de route pour 2020, a-t-il annoncé mardi 7 juillet.
D'ici à 2020, l'assureur ambitionne de "récolter 100 millions d'euros de primes supplémentaires grâce à des produits et des services qui n'existent pas encore aujourd'hui".
"Il y a de belles opportunités à inventer les solutions d'assurances de demain", lance Nicolas Schimel, directeur général d'Aviva France, lors de la présentation du plan stratégique de l'entreprise. D'ici à 2020, l'assureur ambitionne de "récolter 100 millions d'euros de primes supplémentaires grâce à des produits et des services qui n'existent pas encore aujourd'hui".
Pour s'y préparer, le groupe a mis en place en début d'année une direction dédiée à l'innovation : l'économie collaborative, les objets connectés ou encore l'agent 2.0 seront autant de pistes de réflexions à creuser.
Une initiative plus que bienvenue, au vu du retard pris par rapport à ses concurrents : les assurés peuvent souscrire à un seul et unique produit en ligne, 1 à 2 % seulement de leurs clients se connectent plus d'une fois par an à leur espace privé et peu de services sont disponibles en ligne.
On part de loin, alors que les assurés demandent toujours plus de multi accès
reconnaît Nicolas Schimel.
En matière de distribution, Aviva a donc souhaité accélérer le pas sur le multi-accès et le digital, pour permettre à ses clients d'accéder à ses services plus facilement, par téléphone ou par Internet. Ainsi, depuis le 1er juillet, l'assuré peut consulter tous ses produits sur un seul et même espace client.
Source : Roland Berger - Insurance digital transformation, juin 2013. "France individual non life share of market".
Entrer sur le marché de l'emprunteur
Le groupe compte également équiper ses clients détenteurs d'une assurance-vie avec d'autres produits à capital non garanti. Mais il mise aussi énormément sur l'assurance emprunteur. "Il y a un marché qui nous attire beaucoup, celui de la prévoyance", a poursuivi Nicolas Schimel. Prédisant un "impact fort" de la loi Hamon, appliquée depuis janvier 2015, le groupe souhaite "se faire une place sur ce marché", où il est "très peu présent".
"Sur la prévoyance, nous avons moins de 5 % de nos clients équipés. Cela montre qu'il nous reste d'importantes marges pour progresser, notamment sur l'assurance emprunteur". D'ici 2020, le groupe espère donc tripler la valeur des affaires nouvelles en prévoyance et conquérir 15 % de part de marché sur l'emprunteur chez les assureurs non-banquiers.