Banques : les Français attachés à leurs conseillers
Selon une étude menée par Sia Partners, les Français restent attachés à leurs conseillers bancaires. Néanmoins, ils sont prêts à expérimenter une alternative à la relation en agence.
Les Français ne sont pas prêts à tirer un trait sur les conseillers bancaires. Selon un récent sondage mené en décembre 2020 par le cabinet Sia Partners, deux Français sur trois tiennent à conserver un conseiller bancaire personnalisé. Ils sont en revanche moins catégoriques en ce qui concerne les relations en agences.
Le rapport humain prime toujours sur le conseil virtuel
Ainsi, lorsque l'on demande aux Français s'ils sont prêts à troquer le conseil humain contre un conseiller virtuel, la réponse est sans appel.
Pour 65 % des sondés, cette solution est inenvisageable. A contrario, ils ne sont que 14 % à déclarer être ouvert à un conseil par une intelligence artificielle. Pour les Français, la disponibilité du conseiller (43 % des sondés) et la proximité de l'agence (42 %) restent deux des critères principaux recherchés en priorité par les sondés.
Le bon fonctionnement du site web et de l'application n'arrive qu'ensuite dans les préoccupations des Français (40 %). Tout comme une tarification avantageuse (40 %) ou la compétence du conseiller (40 %).
Les Français restent toujours néanmoins ouverts
Bien qu'ils restent attachés aux rapports humains, les Français sont néanmoins ouverts à des éventuelles modifications dans leurs habitudes.
Par exemple, ils sont prêts à renoncer à leurs déplacements en agence. 15 % des sondés trouvent intéressante l'idée d'agences multi-marques et qui regrouperaient plusieurs banques. Un procédé déjà présent en Grande-Bretagne.
Dans le même temps, 14 % sont ouverts à l'idée d'un conseiller itinérant, n'appartenant pas à une agence physique. 21 % des sondés se déclarent d'ailleurs partants pour un conseiller indépendant, plus salarié de sa banque. Ils sont également partants d'avoir la possibilité de noter le conseiller après échange.
Enfin, 13 % des personnes interrogées indiquent être éventuellement prêts à payer selon le service apporté.