Birdycent : comment faire des petites économies avec sa carte bancaire
La start-up Birdycent a lancé une application de micro-épargne à destination des particuliers. L'idée est simple : arrondir ses dépenses à l'euro supérieur pour épargner la différence.
Cette application permet de mettre de côté quelques centimes à chaque achat effectué par carte bancaire.
Epargner sans s'en rendre compte... C'est sur cette idée que s'est développée la start-up Birdycent. Créée en novembre 2015 par Julien Mortuaire et Fabien Keller, l'entreprise fait partie de l'accélérateur de l'Ecole Polytechnique de Palaiseau. Cette application permet de mettre de côté quelques centimes, à chaque achat effectué par carte bancaire, en arrondissant le paiement à l'euro supérieur.
L'idée de Birdycent a germé dans la tête de ses fondateurs fin 2014. Devant les difficultés d'une amie pour épargner, ils se rendent compte que les vide-poches ses maisons regorgent de centimes. "C'est du gâchis de les abandonner là", constate Fabien Keller, un des cofondateurs.
Aujourd'hui utilisée par près de 2.500 personnes, cette cagnotte virtuelle grimpe en moyenne de 200 euros par an. "Pour les paniers percés comme moi, c'est 20€ à 25€ par mois. Plus on paye en carte, plus on épargne", résume le cofondateur.
Une utilisation simple
Une fois l'application téléchargée, l'usager connecte ses comptes à son profil. La start-up a fait appel à Linxo, une application d'agrégation de comptes bancaires utilisée par 900.000 personnes regroupant 140 banques. L'objectif est de sécuriser davantage les transactions. "Nous ne détenons aucune donnée. Et l'argent est stocké au Crédit mutuel Arkéa", précise Fabien Keller. A chaque paiement, une autorisation est demandée à l'utilisateur pour savoir s'il accepte ou non le prélèvement des centimes.
Un suivi quotidien de l'avancée de la cagnotte est également possible, mais pour ceux en recherche de suspens, ils pourront choisir de l'ignorer pour un effet "billet de 20€ retrouvé dans un vieux manteau" garanti. "L'utilisateur peut fixer un montant à atteindre ou une date de fin" précise Fabien Keller. D'ici quelques mois, les cagnottes pourront même devenir collectives.