Pourquoi les collectivités locales n'ont-elles pas augmenté les impôts locaux ?
Les villes, départements et intercommunalités n'ont pas augmenté les impôts locaux en 2017. Il existe néanmoins quelques petites exceptions.
Impôts locaux : les collectivités locales n'augmentent pas leurs taux
C'est ce qui s'appelle faire preuve de modération. Selon l'observatoire SFL-FORUM, les collectivités locales n'ont pas augmenté – certaines les ont même baissé – les impôts locaux comme la taxe d'habitation et la taxe foncière en 2017.
En étudiant les données des 101 départements français et 41 villes comptant plus de 100.000 habitants, l'observatoire note une hausse modérée du taux de la taxe foncière sur les propriétés bâties dans les départements. Celle-ci s'établie à +0,6% alors qu'elle était de 5,2% en 2016. Cette année-là, le gouvernement leur avait accordé la possibilité d'augmenter le taux des droits de mutation et ils en avaient pleinement profité.
Quelques exceptions
En 2017, ce n'est donc pas la même tendance qui est observée puisque SFL-FORUM fait état de 83% de départements ayant maintenu leur taux d'imposition. Seuls 15% l'ont augmenté, parmi eux : la Moselle (+10%) et les Ardennes (+9,8%). A l'inverse, deux départements ont abaissé le taux de leur taxe foncière : le Morbihan (-1%) et la Corse-du-Sud (-14,5%).
D'autre part, les taxes payées par les ménages comme la taxe d'habitation, la taxe sur le foncier bâti et celle sur le non bâti, ont été sujettes d'une hausse de 0,1%. Cette même donnée avait augmenté de 1% en 2016. Si 85% des grandes villes et des intercommunalités ont maintenu leurs taux, 12% l'ont augmenté : Limoges (+5,6%), le Mans (+0,8%). Il n'y a qu'une seule ville qui a diminué ses taux, Caen, de -1%.