Une courtière en assurances a escroqué ses clients de plus d'un million d'euros

La rédaction 19 Février 2019 16:46

Malgré une méthode tout à fait rodée, cette courtière en assurances opérant à Chantilly, dans l'Oise (60) a été mise en examen après avoir détourné entre 1,3 et 2,3 millions d'euros en quatre ans, pour notamment se payer les conseils d'un cabinet de voyance.

Une courtière en assurances a escroqué ses clients de plus d'un million d'euros. . .

Elle proposait à ses clients de déposer leur argent sur des produits d'épargne, MMA-Vie notamment, puis interceptait les courriers adressés à ces mêmes clients en modifiant préalablement les adresses postales. Il lui suffisait alors d'effectuer des retraits sur ces contrats d'assurance-vie en imitant les signatures. La méthode de l'escroquerie organisée par cette courtière en assurances cantilienne était bien rodée.

"J'étais en confiance, cette femme était gentille, elle se pliait en quatre pour moi", témoigne cette épargnante contactée par Le Parisien, "j'ai mis 60.000 euros sur mon contrat d'assurance-vie. Et, chaque année, je recevais un relevé de situation indiquant que le montant de mon épargne augmentait", explique une autre victime.

Plus de 500.000 euros dépensés pour la voyance

Au total, de 1,3 à 2,3 millions d'euros auraient été détournés en seulement 4 ans, jusqu'à ce jour où une victime a tenté un retrait de 300.000 euros et a constaté la disparition de ses économies. La courtière est alors mise en examen et reconnaît les faits. Si les victimes revendiquent 2,3 millions de préjudices, son avocat évoque "seulement" 1,3 million d'euros.

Pendant sa période fructueuse, la mise en examen aurait financé "un train de vie assez somptueux", selon son avocat, traversant une période psychologiquement compliquée qui l'aurait poussé à dépenser "plus de 500.000 euros en voyance".

Elle encaissait des chèques qui étaient tout sauf libellés à son nom, ce qui pousse l'avocat d'une des victimes à souligner "une absence manifeste de contrôle et de vigilance de la part de la banque et de l'assureur". Contactée par Le Parisien, la Société Générale, banque dont il est question, n'a pas ajouté de commentaire.

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