Crédit consommation : il imite la signature de son épouse pour financer ses cours de danse
Un Dauphinois de 67 ans risque une peine de 7 mois avec sursis et une amende de 4 000 € pour avoir souscrit un crédit à la consommation frauduleux.
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Un ancien employé de banque, séparé de son épouse depuis 2000 mais toujours pas divorcé, vivait largement au-dessus de ses moyens. Mais à quelle fin ? Financer sa grande passion, la danse de compétition.
Cet homme de 67 ans avait falsifié la signature de son ex-épouse pour d'obtenir un prêt de 80 000 €. Toutefois, quand on joue avec le feu, on risque de se brûler. Il avait tenté de se remettre dans le droit chemin en vendant la maison familiale à Reillanne à hauteur de 300 000 € afin de combler ses dettes, en vain. Le gouffre financier créé par les nombreux prêts à la consommation souscrits a eu raison du danseur dispendieux.
Et le jugement est tombé pour l'ancien employé de banque. Ce dernier a été condamné par le tribunal correctionnel à six mois de prison avec sursis et à rembourser son épouse du montant de ce prêt effectué à son insu.
Les problèmes ne s'arrêtent pas là. Son ancienne épouse, co-responsable de ce prêt frauduleux survit désormais avec une retraite dérisoire de moins de 1000 €. Le substitut du procureur de la République a déclaré que cette dernière a été « littéralement instrumentalisée par son mari ». Il réclame une peine de sept mois avec sursis accompagnée d'une amende de 4 000 € dont la moitié avec sursis. De plus, il devra rembourser à son épouse le montant du prêt.
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