Epargne : les robots conseillers plébiscités par les clients
Selon l'étude mondiale du cabinet de conseil Accenture, près de 8 personnes sur 10 sont prêtes à utiliser un support entièrement automatisé pour gérer leurs investissements.
Les moins de 25 ans envisagent les GAFA comme des alternatives intéressantes pour gérer leurs placements
Les robots deviendront-ils nos futurs conseillers ? C'est en tout cas le souhait de 78 % des personnes sondées par le cabinet de conseil Accenture, dans le cadre de son étude "Financial providers", qui envisageraient d'avoir recours à un service entièrement automatisé pour gérer leurs investissements.
Si une majorité des personnes interrogées font confiance à un robot pour gérer leurs investissements, 74 % des particuliers interrogées sont également prêts à utiliser à un service entièrement automatisé pour acheter une assurance et 71 % pour gérer leurs services bancaires.
Dans le détail, dans l'hexagone, près de la moitié des personnes interrogées seraient prêtes à partager davantage de données personnelles avec leurs assureurs en échange de nouvelles prestations. Ce chiffre monte à 59 % pour les Français prêts à partager leurs données avec leurs banquiers et à 64 % pour des données confiées à un conseiller en placement.
Les GAFA comme solutions alternatives
La personnalisation des produits est également un enjeu important pour les Français. 70 % d'entre eux qui partageraient plus de données personnelles en échange de services en ligne personnalisés dans le conseil en investissement. 68 % des Français céderaient plus de données personnelles pour des services bancaires et des produits d'assurance personnalisés.
L'étude montre également que les générations Y (25-45 ans) et Z (moins de 25 ans) considèrent les GAFA (Google, Apple, Facebook et Amazon) comme des alternatives intéressantes pour la gestion de leur épargne. Près de 46 % des personnes interrogées envisagent de souscrire des services de conseil en investissements issus d'une de ces plateformes en ligne. 40 % des sondés sont également prêts à utiliser Google ou Amazon, comme service bancaire et 36 % projettent d'acheter leur assurance sur un support en ligne.