[ÉTUDE] Les Français et le stress budgétaire
Face aux nombreuses incertitudes économiques, une enquête menée par Finfrog en collaboration avec l'IFOP s'est intéressée à l'état d'esprit des Français qui gagnent moins de 2000 euros par mois.
Crise sanitaire, conflits, instabilité économique. En ces temps troublés, il n'est pas toujours facile pour les consommateurs Français d'envisager l'avenir sereinement. D'ailleurs, ces différentes perturbations ont déjà mené à une hausse des prix assez conséquente.
Alors que 40 millions de Français gagnent moins de 2000 euros par mois, une enquête menée par FinFrog en partenariat avec l'IFOP a voulu s'intéresser à l'état d'esprit de ces Français, ni pauvre, ni riche. Comment vivent-ils cette période marquée par la hausse des prix ?
Une peur légitime de l'inflation
Ainsi, l'étude révèle que 95 % des sondés sont inquiets au sujet de l'inflation des prix, dont 67 % que cela inquiète « beaucoup ». Par ailleurs, 2 tiers des sondés estiment s'en sortir difficilement avec leurs revenus (62 %).
Et pour cause, pour beaucoup d'entre eux, la situation peut devenir compliquée très tôt dans le mois. Pour 49 % des sondés, il reste moins de 100 € pour vivre au 10 du mois.
Un fort impact psychologique
D'ailleurs, ces difficultés se traduisent souvent sur le moral des ménages. 72 % des personnes interrogées déclarent ainsi être stressées au quotidien par les difficultés à boucler le budget. 52 % d'entre eux déclarent même faire face à des insomnies à cause de la gestion de leur budget.
Les femmes et les foyers avec enfants plus durement touchés
Par ailleurs, ce constat s'impose encore plus durement aux femmes et aux foyers avec enfant. En effet, les femmes sont plus inquiètes que les hommes face à l'augmentation des prix : 73% d'entre elles sont très inquiètes contre 60% pour les hommes.
L'inquiétude est également plus vive pour les foyers ayant des enfants. 78% d'entre eux ont peur de tomber dans la pauvreté contre 54% pour les foyers sans enfants.
Malgré tout, les jeunes gardent le moral
Dans le même temps, on constate que les jeunes restent globalement optimistes. Grâce au système D et à différents projets d'épargne, ils parviennent à garder le moral.
Par exemple, 56% des moins de 35 ans vendent régulièrement sur des sites d'occasion.
69% des moins de 35 ans choisiraient d'épargner avec 300€ de plus par mois.
Enfin, 64% des 18-24 ans considèrent que leur situation sociale est identique ou meilleure que celle de leurs parents.