Faits divers. Elle souscrit 30.000 euros de crédits en imitant la signature de son conjoint
Une femme vient d'être condamnée pour faux et usage de faux à l'encontre de son ex-compagnon, au tribunal de Rouen (Seine-Maritime). La raison ? Elle avait souscrit à 30.000 euros de crédits, à l'insu de son conjoint, en imitant sa signature.
Il a alors décidé dans la foulée, de mettre fin à leur relation.
C'est une histoire digne d'une fiction et pourtant elle a bien eu lieu dans le nord-ouest de la France. En effet, selon le une histoire relayée par le journal Tendance Ouest, une femme vient d'être condamnée à 1.000 euros d'amende et à 1.700 euros de préjudice moral, en faveur de son ex-compagnon. Le verdict a été rendu par le tribunal de Rouen (Seine-Maritime), mardi.
Alors qu'ils vivaient ensemble depuis plusieurs années dans la commune d'Yvetot (Seine-Maritime), en avril 2013, le conjoint a déposé plainte contre sa compagne pour "escroquerie, altération de la vérité et usage de faux document", précise nos confrères. Il a alors décidé dans la foulée, de mettre fin à leur relation.
Une femme récidiviste, déjà condamnée pour des faits similaires
Ce dernier s'était alors rendu compte que son ex-compagne avait multiplié les demandes de crédits auprès de différentes banques en imitant sa signature. Le journal précise que "c'est en vérifiant leur compte commun qu'il se rend compte que des engagements à rembourser plusieurs crédits ont été signés à son insu".
Montant total des crédits contractés : 30.000 euros. Tous ces emprunts ont été ouverts à son nom. Sans compter un rachat de crédits également engagé puisque "les revenus du couple ne suffisait plus à honorer les dettes contractées", ajoute Tendance Ouest. Il a donc reçu des lettres de relance et des injonctions d'huissier à rembourser avant d'être fiché aux incidents de paiement.
Pour sa défense, son ex-compagne se justifie par le fait qu'elle "gérait tout car mon compagnon ne faisait aucun effort pour m'épauler dans les dettes". Mais le Procureur de la République ne l'a pas vu de cet oeil puisqu'il a détaillé que "la prévenue est habituée à ce genre de manipulation". En effet, cette femme a déjà été condamnée pour usage de faux.