Immobilier : quel bilan après un an de crise ?
Malgré une année secouée par la crise sanitaire, le marché de l'immobilier a su faire preuve de résilience pour résister à un contexte particulièrement défavorable.
Il y a un an, la première période de confinement laissait envisager le pire pour les professionnels de l'immobilier. Un an plus tard, force est de constater que malgré les difficultés, le marché de l'immobilier a su résister à la crise sanitaire. Malgré tout, ce bilan positif reste néanmoins à nuancer.
Un volume de transaction important
Du côté des bonnes nouvelles, il est à noté que malgré les tumultes liés au Covid, le marché de l'immobilier affiche un volume de transactions satisfaisant. L'année 2020 se conclut ainsi à plus d'un million de ventes, soit un des meilleurs crus.
Pourtant, le premier confinement a totalement stoppé le marché. Les notaires et les banques n'ont pas pu travailler sereinement, tandis que les agences immobilières ont tout simplement du stopper leurs activités. Cela s'est traduit par un recul de 75 % du nombre des promesses de vente. Néanmoins, on a également pu constater un large effet de rattrapage durant l'été.
Lors du second confinement, les professionnels du secteur ont pu cette fois anticiper et mieux s'adapter aux contraintes de mobilité. Durant cette période, on estime que seulement 10 % des transactions attendues n'ont pas pu être finalisées.
Quid des prix ?
Au niveau des prix, ils ont progressé de 2 % sur l'ensemble du territoire depuis le début de la crise. Entre le 1er mars et le 1er septembre, on a pu constater une hausse de 0,7 % à Paris, de 1,9 % dans les 10 plus grandes villes, de 1,5 % dans les cinquante plus grandes villes et de 0,7 % en zone rurale.
Or, depuis le mois de septembre, les prix ont reculé de 2,5 % à Paris et les dix plus grandes métropoles ont vu leurs prix se stabiliser (-0,1 %). De même, la croissance des prix s'est largement stabiliséz depuis septembre dans les cinquante plus grand villes.
Enfin, on assiste à un rééquilibrage du rapport de force entre vendeurs et acheteurs. Dans la plupart des grandes métropoles ( et même à Paris), la demande ralentit et se rapproche du niveau d'un acheteur pour un vendeur.