Immobilier : bilan très positif pour le Crédit Foncier au premier semestre 2017

Julien Gal 27 Juin 2017 16:08

Le Crédit Foncier a rendu son rapport se nommant "les marchés immobiliers à mi-année" et les résultats sont bons dans quasiment tous les secteurs de l'immobilier que couvre la société. L'essor du marché du marché du logement se poursuit et les chiffres en font foi. Détails du bilan du premier semestre 2017.

Immobilier : bilan très positif pour le Crédit Foncier au premier semestre 2017Bilan positif pour le Credit Foncier au premier semestre 2017

L'optimisme. C'est l'état d'esprit qui domine au Crédit Foncier concernant le bilan de ce premier semestre 2017. Avec un volume de 170 milliards d'euros de crédits immobiliers cette année, le résultat est désormais le même que celui qui avait été atteint en 2007, son taux le plus haut depuis dix ans. 

Les taux d'intérêt toujours très bas (en légère hausse par rapport à 2016, mais qui restent tout de même faibles) et les dispositifs publics de soutien à l'achat (prêt à taux 0 et dispositif Pinel en particulier) favorisent largement le marché du crédit. La baisse du taux d'intérêt a notamment donné du pouvoir d'achat aux acquéreurs et a donc favorisé les achats dans tous les secteurs.

Un marché du neuf en pleine forme 

Belle progression pour le marché du neuf en ce milieu d'année 2017. Alors que fin 2014 et début 2015, les indicateurs de production de logements neufs avaient atteint leurs niveaux les plus bas, la hausse du segment du logement locatif privé (17 %) et celle de l'accession (7 %) redonne confiance aux investisseurs. En juillet 2017, 410.000 logements neufs seront en construction, soit une hausse de 6 % par rapport à l'année passée. 

La production de maisons individuelles s'est également multipliée. + 12,3 % de logements individuels en construction cette année. 

Les ventes de logements anciens progressent également

Les transactions dans le marché de l'immobilier ancien ont augmenté de 3,8 % en un an, ce qui constitue une belle progression, bien que celle-ci soit moins forte que celle enregistrée entre fin 2014 et 2016, période durant laquelle les ventes de logements anciens étaient passées de 797.000 à 848.000. 

La hausse concerne principalement les logements situés dans Paris intra-muros. Pour un T3, le prix moyen dans l'ancien reste très élevé en Ile-de-France mais les villes de province connaissent elles aussi des progressions. Pour exemple, Lyon, Bordeaux, Nice et Aix dépassent les 3.000 euros (prix moyen au m²) pour un appartement T3.

Lille, Strasbourg et Toulouse conservent leurs progressions alors que Le Mans et Rennes sont portés par le futur projet de ligne à grande vitesse entre les deux villes. La Ligne à grande vitesse Bretagne - Pays de la Loire devrait voir le jour prochainement. 



La différence significative entre la région Ile-de-France et les autres territoires français est expliquée par l'entreprise à travers trois éléments. Tout d'abord, la demande est plus forte et permanente du côté de la capitale. Ensuite, les investissements étrangers font leurs retours depuis la fin des attentats. Enfin, les effets du Brexit ont poussé les Britanniques à investir en Europe, et particulièrement en France. 

Légères baisses du côté du locatif 

Les activités des marchés locatifs privés et tertiaires sont en légère baisse ou faibles, comparés aux résultats de 2015. Cependant, ils conservent des taux relativement équivalents à ceux de l'an passé. 

Dans la capitale, le quartier central des affaires (Paris-QCA) demeure très convoité quant à l'investissement en immobilier d'entreprise.

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