Immobilier : le crowdfunding rapporte gros en 2020 !
Le crowdfunding immobilier a particulièrement performé en 2020 avec un rendement proche des 10 % et une forte progression des sommes collectées.
Le crowdfunding immobilier a le vent en poupe ! La preuve, en 2020, son rendement a atteint 9,3 % contre 9,2 % l'année dernière. Pour rappel, le crowdfunding immobilier est un type de financement de la promotion immobilière à travers des plateformes de finance participative.
Une progression spectaculaire
Ainsi, un baromètre mené par Fundimmo (avec le concours de 32 acteurs du secteur), révèle une forte progression de ce mode de financement.
En un an, les acteurs du secteur ont pu collecter 505 millions d'euros soit une progression spectaculaire de 35 % sur une année. Grâce à ces fonds, 589 opérations ont pu être financées en 2020, contre 544 en 2019. Une hausse malheureusement bridée par la crise économique et les deux périodes de confinement.
Malgré une année tronquée et un contexte particulier, « le crowdfunding immobilier a poursuivi sa croissance malgré les difficultés que le secteur immobilier a pu rencontrer pendant la crise. Cette forte progression démontre le poids grandissant que prend le crowdfunding immobilier dans l'univers des placements » détaille Jérémie Benmoussa, le président du directoire de Fundimmo.
Quel avenir en 2021 ?
Des rendements spectaculaires et une recette qui semble fonctionner. Sur le papier, l'avenir du crowdfunding immobilier semble tout tracé.
Néanmoins, il reste un placement risqué à ne pas prendre à la légère. Il n'offre notamment aucune garantie en capital pour le moment. Cela étant, une offre de prêts garantis à 100 % devrait voir le jour d'ici fin 2021 pour une durée d'emprunt de 21 mois en moyenne.
Reste que toujours selon Jérémie Benmoussa, les performances de 2020 pourrait ne pas se reproduire dans un avenir proche : « La demande de financement participatif de la part des promoteurs devrait toujours être soutenue en 2021 et 2022, car les opérations prennent plus de temps (allongement des durées des chantiers et de la commercialisation de programmes) et les banques demandent plus de fonds propres, mais, en corollaire, le rendement devrait un peu baisser et les taux de défaut et de retard augmenter dans la période » explique-t-il.