Immobilier : des prix qui flambent dans les villes intermédiaires
En 2020, de nombreuses villes françaises ont connu une véritable flambée des prix. Explications.
Crise ou pas, l'attrait des Français pour la pierre est toujours aussi important. Malgré une année 2020 secouée par la crise sanitaire et les deux périodes de confinement, les chiffres de la Fédération nationale de l'immobilier indiquent 980 000 ventes, des chiffres proches des records historiques. Des chiffres très élevés qui peuvent s'expliquer par des taux toujours aussi bas, mais certainement pas par une baisse des prix.
Des prix qui grimpent dans les villes intermédiaires
Ainsi, les notaires indiquent des tarifs en hausse de 6,6 % sur un an en fin décembre pour les appartements et de 6,1 % pour les maisons en France métropolitaine. Une hausse encore plus impressionnante que celle observée en 2019 (5,2 % sur un an pour les appartements, 2,6 pour les maisons selon l'INSEE).
Entre temps, la crise est passée par là. Elle a considérablement redessiné les attentes des Français en matière de logements (jardins, terrasses etc..). Cela s'est notamment traduit par une hausse des prix spectaculaire dans les villes de plus de 100 00 habitants. SeLoger indique par exemple une hausse des prix au mètre carré de 16,5 % à Mulhouse (1939 euros/m² en moyenne). Même constat dans des villes comme Angers (+ 16,4 %, 2 889 euros), Limoges (+16,4 %, 1 844 euros) et Orléans (+ 16,1%, 2 667 euros).
Des villes intermédiaires située en périphérie des plus grandes agglomérations possédant l'avantage de pouvoir proposer des prix plus bas tout en proposant une certaines proximité avec les grandes villes.
Les prix globalement en hausse
En dehors de ces villes, les prix ont également grimpé dans des grandes villes comme Metz (+ 12,1 %, 2 391 euros), Nantes (+ 11,9 %, 4 151 euros), Lyon (+ 11,8 %, 5 652 euros) et au Mans (+11,7% à 2.132 euros). Les prix à Montreuil connaissent également une hausse de 12,2 % sur un an à 6 876 euros.
À l'inverse, SeLoger observe une progression moins importante à Boulogne-Billancourt, ville de 100 000 habitants où les prix ont le moins progressé. Ils augmentent tout de même de 4,3 % à 9 063 euros du m². Enfin, la situation se normalise à Bordeaux où les prix ont augmenté de 4,4 % à 5 023 euros.