Immobilier : le prix moyen du m² dépasse 11 000 € à Paris
Selon le baromètre LPI-Se Loger, le prix moyen du m² dépasse désormais les 11 000 € à Paris. Une première.
En cinq ans, le prix moyen d'un bien à Paris a augmenté de 2636 € - ©Unsplash
Alors que les élections municipales approchent à grand pas, l'immobilier reste une des préoccupations principales des Parisiens. La baisse des taux immobiliers s'est accompagnée d'une flambée des prix dans la capitale. Selon le dernier barème LPI-Se Loger, le prix moyen du mètre carré atteindrait même désormais des sommets inégalés.
Plus de 11 000 €/m² en moyenne dans la capitale
Selon le baromètre, le prix de l'immobilier s'élève désormais à 11 014 €/m² à Paris. Des prix parfois rédhibitoires pour des Parisiens qui voient le coût de l'acquisition d'un bien s'envoler dans la capitale. En effet, ce dernier était encore de 8 378 €/m² en février 2015.
Source : Baromètre LPI-Se Loger
Ainsi, le prix du m² dépasse 11 000 € dans plus de 50 % des arrondissements parisiens. En haut du podium, on retrouve le 7e arrondissement avec 13 991 €/m² en moyenne. Il est suivi du 6e arrondissement avec 13 477 €/m² en moyenne et du 8e avec 12 719 €/m² en moyenne.
Seul le 19e arrondissement affiche des prix légèrement inférieurs à 8 000 €/m². Dans ce secteur, il faudra compter en moyenne 7 998 €/m² pour devenir propriétaire d'un bien dans l'ancien. Concernant les loyers, le baromètre estime le montant moyen à 1618 € par mois charges comprises pour une location vide et à 1838 € par mois pour une location meublée.
Une hausse qui ralentie malgré tout
Malgré cette flambée des prix, cette hausse des prix semble tout de même ralentir à Paris. Ils ont augmenté de 5,4 % entre février 2019 et février 2020 contre 5,7 % entre janvier 2019 et janvier 2020. Une baisse pas tout à fait significative, mais qui démontre une légère amélioration.
De plus, selon les auteurs du baromètre, une bulle immobilière n'est pas d'actualité : « Bien que le marché de l'immobilier parisien se soit incontestablement emballé, aucune bulle immobilière ne semble s'être formée. Car aussi excessifs qu'ils puissent paraître, les prix parisiens résultent essentiellement d'un déséquilibre entre une offre (restreinte et rigide) et une demande (exponentielle) ».