Immobilier : les prix parisiens stagnent
Alors que l'on craignait que les prix moyens au mètre carré ne dépassent les 11 000 avant la fin de l'année, les prix parisiens restent plafonnés à 10.540 euros début octobre.
Le temps passe et les prix augmentent. Voilà à quoi nous avions tendance à nous habituer ces derniers temps avec les prix des biens immobiliers dans la capitale.
Ajoutez à cela un durcissement des conditions d'emprunt et une crise économique mondiale pour comprendre qu'il n'est pas aisé d'investir dans la pierre en ce moment à Paris. Mais le vent serait-il en train de tourner ? Selon une étude de MeilleursAgents, les prix au m² stagnent en octobre et baissent même dans certains arrondissements.
Des prix en légère baisse
Ainsi, selon l'étude, les prix atteignent 10 540 € du mètre carré au 1er octobre, soit une baisse de 0,5 % par rapport à début septembre. Une bonne nouvelle lorsque l'on sait qu'en janvier dernier, on estimait que les prix dépasseraient les 11 000 €/m² avant la fin de l'année.
Bien sûr, ce ralentissement de la progression des prix ne touche pas tous les biens de la même manière. L'étude révèle ainsi que si les prix des petites surfaces n'ont quasiment pas bougé le mois dernier (-0,1 %), les prix des grandes surfaces ont reculé en septembre (-0,9 %). Une situation qui s'explique par un mois de septembre peu propice a ce type d'achat, mais également par la crise sanitaire.
Il est également important de rappeler que depuis le début de l'année, les prix ont tout de même progressé de 2,6 % à Paris.
Un phénomène observable dans les grandes villes
Globalement, l'étude révèle une phase de rééquilibrage des prix dans les principales métropoles de l'Hexagone.
Même si les experts se refusent pour le moment de parler d'effondrement des prix, ils ont baissé à Lyon (-0,2%), Toulouse (-0,3 %), Lille (-0,4 %) et Nice (-0,5), le mois dernier. Il en va de même pour des métropoles comme Bordeaux (-0,6 %) ou Montpellier (-0,6%) qui souffrent d'un manque de dynamisme depuis quelque mois.
Quoi qu'il en soit, ces baisses de prix pourraient être une bonne nouvelle pour les emprunteurs et pour le marché de l'immobilier dans sa globalité.