Résidences secondaires : le come-back des étrangers en France

Jacques-Olivier Busi 16 Juin 2016 17:01

Après une année 2014 encourageante, les transactions immobilières réalisées par des étrangers ont solidement augmenté en 2015. Fortes du retour des Britanniques, elles ont progressé de 29% sur un an.

Résidences secondaires : le come-back des étrangers en FranceLe nombre d'acquisitions de biens immobiliers en France par des étrangers, a augmenté de 44% en 2015.

Le retour des Britanniques sur le marché des résidences secondaires en France se confirme. Le nombre d'acquisitions de biens immobiliers sur notre territoire par nos voisins d'outre-Manche, a augmenté de 44% en 2015 sur un an. Ce chiffre a été publié par l'Observatoire BNP Paribas International Buyers, selon les bases de données des Notaires de France. La tendance se confirme après la hausse de 33% entamée en 2014.

Les transactions réalisées par des étrangers dans l'Hexagone avaient été sapées par la crise financière de 2007. Cette dernière avait causé une désaffection des nouveaux acheteurs mais aussi la désertion des propriétaires voulant rentrer au pays.

Ainsi, le nombre de transactions a très fortement augmenté (29%). Une accélération par rapport à 2014 où une petite reprise avait été observée (1.5%) après plusieurs années de baisse. La plupart de ces transactions concernent l'achat d'une résidence secondaire alors que 10% d'entre elles relèvent d'un investissement locatif. L'Observatoire a recensé 17.785 transactions réalisées par des étrangers en 2015.

Une conjoncture favorable

Selon François Laforie, directeur général de BNP Paribas International Buyers, spécialiste des prêts aux non-résidents, cette reprise du marché repose sur trois éléments. "La reprise des économies, et avec elle de la confiance ; l'évolution favorable des taux de change de la livre, du dollar et des monnaies scandinaves par rapport à l'euro ; et, enfin, des taux d'intérêt bas qui facilitent le montage des dossiers".

La France possède aussi l'avantage d'avoir des prix redevenus attractifs et stables du fait de la crise, même si une légère reprise est à prévoir. D'autant plus qu'il existe une stabilité globale de la valeur de la pierre, un atout majeur pour notre pays dans la compétition avec d'autres pays européens comme l'Espagne.

Les premiers acheteurs sont de loin les Britanniques, qui représentent 34% des transactions en 2015, contre 24% en 2013. François Laforie note néanmoins le retour, "très positif", des acheteurs américains, alors qu'ils ne représentent que 3% des opérations (2% en 2013). Ils enregistrent d'ailleurs une très forte progression de 91% en un an, avec des transactions au montant moyen élevé (911.000 euros), la plupart du temps à Paris.

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