Sepamail, l'alternative des banques pour régler vos factures
Le groupe BPCE a annoncé lundi le lancement du service Sepamail. Ce dernier permet aux particuliers de régler leurs factures, sur leur compte bancaire en ligne, simplement en les validant.
Sepamail devrait couvrir 98 % des comptes bancaires en France
Régler ses factures à distance grâce à une messagerie sécurisée entre établissements bancaires. C'est le principe de Sepamail, un système interbancaire d'échange d'informations, pensé depuis 2008 et dont le lancement officiel vient d'être annoncé lundi 17 août par le groupe BPCE, dans un communiqué.
L'objectif de Sepamail est de permettre de régler, en toute sécurité, les paiements des particuliers vers les entreprises auprès desquelles ils ont des créances. Le fonctionnement est très simple, puisque les utilisateurs recevront une facture dématérialisée sur leur compte en ligne. Facture qu'il ne restera dès lors plus qu'à valider d'un simple clic, depuis un ordinateur ou un smartphone.
Remplacer les paiements par chèque et TIP
Pour y accéder, il faudra toutefois que les entreprises concernées proposent à leurs clients cette alternative. Un bon moyen de réduire l'utilisation du règlement par chèque ou par virement bancaire (TIP). Baptisé "Rubis", ce service représente, en plus, une économie pour les entreprises face au coût de traitement de ces règlements classiques, frais postaux compris. Il s'inscrit également dans le cadre de la suppression du TIP début 2016.
Ce dispositif devrait couvrir plus de 98 % des échanges bancaires en France, selon Sepamail. En effet, la société est une filiale détenue par les principaux groupes bancaires français dont la BPCE, le Crédit Mutuel-CIC, Crédit Agricole, la BNP Paribas, la Société Générale et bientôt la Banque Postale. Crédit Mutuel Arkéa est également en discussion pour proposer le service à ses clients.
Faciliter la mobilité bancaire
Sepamail devrait également aller plus loin que le simple service de paiement de ses factures. En effet, la société prévoit de lancer rapidement une fonctionnalité, cette fois baptisée "Aiguemarine". Cette dernière doit permettre le transfert des données bancaires d'un client, d'une banque à une autre. Avec ces données seront également communiquées les autorisations de paiement mises en place par le particulier auprès de ses créanciers (EDF, assurance, téléphonie, etc.).
Une avancée certaine dans l'amélioration du système de mobilité bancaire, pour lequel se sont engagées les banques. Ce dispositif d'aide, inclus dans la loi Macron, doit par ailleurs être proposé par l'ensemble des établissements bancaires avant le 1er janvier 2017.